Le chef de l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran (OEAI) a déclaré que l'agence avait enregistré 159 acquis au cours de la dernière année civile iranienne (se terminant le 20 mars) au mépris des sanctions américaines ainsi que des obstacles créés par l'Occident.
S'exprimant lors d'une émission télévisée lundi 12 juin, Mohammad Eslami a déclaré que les acquis nucléaires avaient été réalisés par de jeunes experts iraniens dans différents domaines, notamment les systèmes d'irradiation, les micro-ondes, les produits radiopharmaceutiques et la technologie du plasma.
« L'année dernière, nous avons eu 159 réalisations. Il était important pour nous d'accélérer le temps nécessaire pour obtenir des résultats et… transformer une idée en produit », a-t-il déclaré.
Eslami a souligné que les acquis ont été enregistrés malgré les sanctions américaines visant les sociétés radiopharmaceutiques iraniennes, leur interdisant tout échange avec l'étranger.
L'Occident est contre l'enrichissement de l'uranium et le cycle du combustible en Iran parce qu'ils sont contre la croissance de la puissance du pays, a-t-il dit, ajoutant : « Par conséquent, nous avons dû créer un cycle du combustible nucléaire de A à Z, de la recherche à l'acquisition de l’infrastructure. Tous ont été créés localement. »
Se référant à la visite du président Ebrahim Raïssi au Venezuela, le chef du nucléaire iranien a déclaré que la relation stratégique de la République islamique avec l'Amérique latine a provoqué la colère des États-Unis.
La question nucléaire est l'un des domaines de la coopération de l'Iran avec l'Amérique latine, a-t-il noté, ajoutant que Téhéran coopérera avec Caracas dans les domaines de l'irradiation et de la médecine.
« Le Venezuela dit que les Américains ont bloqué leur industrie médicale. Les États-Unis prêchent les droits de l'homme mais ils ne respectent pas les vies humaines », a déclaré Eslami.
En tant que signataire du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), l'Iran coopère depuis longtemps avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Le pays a montré au monde la nature pacifique de son programme nucléaire en signant l'accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan global d'action conjoint (PGAC), avec six puissances mondiales.
Il reste attaché à ses obligations en vertu du PGAC malgré le retrait unilatéral de Washington de l'accord en 2018 et le rétablissement ultérieur de sanctions anti-iraniennes.