Lors de sa deuxième journée de visite vendredi 9 juin dans la province de l’Azerbaïdjan de l’Est dans le nord-ouest du pays, le président iranien Ebrahim Raïssi a salué le lien intrinsèque entre la population azérie d'Iran et la République d'Azerbaïdjan.
« Aucun complot ou agissement ne pourra jamais creuser un fossé entre nos deux peuples et parmi l'ensemble du peuple azéri à travers le monde », a-t-il réaffirmé.
« Le peuple azerbaïdjanais, pas seulement de l'Azerbaïdjan iranien, mais de notre voisin, la République d'Azerbaïdjan, a prouvé que personne ne peut semer la discorde entre nous », a-t-il dit.
« Le message du peuple azerbaïdjanais est un message d'unité et de cohésion, un message de fermeté face aux ennemis, un message de construction du pays par les mains fortes de la jeunesse », a-t-il expliqué.
Les tensions entre les deux États remontent à l'attaque de vendredi 27 janvier contre l’ambassade de la République d’Azerbaïdjan à Téhéran, capitale iranienne, et se sont attisées en raison des rapports qu'entretien Bakou avec le régime d'Israël.
L'Azerbaïdjan a fermé sa mission diplomatique à la suite de cette attaque contre son ambassade à Téhéran et évacué le personnel.
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Bakou a accusé Téhéran d’être responsable de l’attaque. Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, a qualifié l’attaque de « terroriste ».
Une première enquête a indiqué que « des problèmes personnels et familiaux » étaient à l’origine de la motivation de l'agresseur.
Le conflit entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie ainsi que l'amélioration des relations de Bakou avec le régime israélien font partie des facteurs qui ont anticipé le refroidissement des relations entre l'Iran et l'Azerbaïdjan.
En mars, le ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen a prétendu que le régime de Tel-Aviv était parvenu à un accord avec l'Azerbaïdjan pour établir un front uni contre l'Iran. Ces allégations ont suivi l'ouverture de l'ambassade d'Azerbaïdjan à Tel-Aviv.
