Saïd Pourreza
PressTV, Londres
Indignation à la suite de la fermeture du Centre islamique d’Angleterre affilié à l’Iran par la Commission britannique des charités et des bienfaisances. Les musulmans, parmi lesquels des donateurs qui ont bénéficié pendant des années des services fournis par le Centre, ont condamné ce qu’ils ont appelé « l’intrusion de la Commission des charités et des bienfaisances » dans l’esprit et la détermination de leur communauté.
Fin mai, le Centre islamique d’Angleterre, l’une des plus grandes mosquées chiites de Grande-Bretagne, a fermé ses portes après que la Commission britannique des charités et des bienfaisances (Charity Commission) a nommé pour le Centre une directrice par intérim non musulmane avec le pouvoir d’annuler les administrateurs actuels.
Les fidèles de la mosquée disent que le simple fait qu’une non-musulmane décide de ce qu’on puisse croire ou dire à l’intérieur de cette institution religieuse est un nouveau type de racisme systématique et d’islamophobie de la part de l’État britannique.
Le Centre fait l’objet d’une enquête de la « Charity Commission » depuis qu’une veillée a eu lieu au Centre en 2020 pour commémorer le général Qassem Soleimani, après son assassinat par les États-Unis.
Fondé en 1995, le Centre islamique d’Angleterre est financé par l’Iran et dirigé par le représentant au Royaume-Uni du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.
La « Charity Commission » n’a pas encore conclu et publié les conclusions de son enquête. En attendant, les fidèles de cette mosquée restent sans lieu de culte.
