TV
Infos   /   A La Une   /   Iran   /   Moyen-Orient   /   L’INFO EN CONTINU

L’AIEA a clos certaines de ses enquêtes sur le programme nucléaire iranien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Drapeau de la République islamique d'Iran devant le siège de l'AIEA à Vienne en Autriche. ©Getty

La presse occidentale prétend avoir eu accès à une copie du dernier rapport trimestriel de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) selon laquelle le stock total d'uranium enrichi de l'Iran continue de croître et représente désormais 23 fois la limite fixée par l'accord de 2015 sur le programme nucléaire civil de la République islamique d'Iran. 

Selon Reuters, l’AIEA a réinstallé une partie d’équipements de surveillance initialement mis en place dans le cadre de l’accord de 2015 entre l’Iran et les grandes puissances. L’Iran avait ordonné l’année dernière le retrait de ces équipements.   

Ces équipements de surveillance supplémentaires comprenaient des caméras de surveillance sur un site à Ispahan où des pièces de centrifugeuse sont fabriquées, selon le rapport.

Ce rapport confidentiel, destiné à être remis aux pays membres du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, souligne que des équipements de surveillance ont été également réinstallés dans deux centres déclarés d’enrichissement d’uranium.

Dans une autre partie du rapport, l’AIEA dit attendre plus d’interaction de la part de Téhéran pour faire avancer diverses questions, dont la réinstallation de plus d’équipements de surveillance.

Par ailleurs, l’Associated Press (AP) rapporte que les rapports de l’AIEA, vus par l’AP, indiquent que l’Iran résout deux enquêtes d’inspecteurs.

Le rapport affirme que les explications données par la partie iranienne au sujet de la découverte de particules d’uranium enrichies jusqu’à 84 % ne contredisaient pas les évaluations réalisées par les inspecteurs de l’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU.

Dans son rapport, l’AIEA souligne explicitement qu’elle a clos son enquête sur la découverte de particules d’uranium d’origine humaine sur le site de Marivan (Abadeh). Des sources proches du régime israélien ont toujours prétendu que ce site était une "installation nucléaire non déclarée destinée à la fabrication d’armes nucléaires."

L’Iran a fait valoir que ces traces d’uranium pourraient provenir d’instruments et d’équipements de laboratoire utilisés par les mineurs sur le site.

Le rapport de l’AIEA a estimé que cette explication était « une explication possible ». Le rapport souligne qu’« un autre État membre » exploitait une mine dans la région dans les années 1960 et 1970. Il n'a pas été possible de déterminer immédiatement quel pays était impliqué dans l'exploitation minière.

Le rapport de l’AIEA indique que ses enquêteurs ont également clos leur enquête sur des traces d’uranium synthétique trouvées dans les installations de Marivan, près de la ville d’Abadeh.

Le rapport de l’AIEA a estimé qu’au 13 mai, le stock total d’uranium enrichi de l’Iran était de 4744,5 kilogrammes, dont 114,1 kilogrammes enrichis jusqu’à 60 % de pureté.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV