Des informations confirmées indiquent qu'une réunion s'est tenue lundi 29 mai, à Tel-Aviv entre les services de renseignement du régime sioniste, cinq responsables des services secrets français et douze responsables des services de renseignement marocains. Cette rencontre ne se fixait qu’un seul objectif : créer de troubles en Algérie, ont annoncé des sources dignes de foi au quotidien El Khabar.
Plus clairement, il a été question d’opérations de déstabilisation de l’Algérie, via des troubles sociaux.
« L’opération de déstabilisation de l’Algérie consiste à créer des troubles dans certaines villes », précisent ces sources ajoutant : « l’ennemi a visé l’unité et la cohésion nationales ».
Ce n'est pas la première fois que l'Algérie annonce le complot des ennemis pour perturber la stabilité et la sécurité de ce pays. Abdelmadjid Tebboune, le président algérien, lors d'une rencontre avec les journalistes du pays en février dernier, a déclaré : « Tous les cinq ans, l’Algérie fait l’objet d’une sédition que surmontent les institutions par leur sagesse et les citoyens par leur maturité politique. »
Dans ce droit fil, en visite dimanche à la 5eme Région militaire à Constantine le chef d’Etat-major de l’armée algérienne, le général Saïd Chanegriha avait fait part de la neutralisation des efforts de l’ennemi de semer le chaos dans ce pays.
Les tensions entre Israël et l’Algérie ne sont pas liées uniquement au Maroc. Les deux parties sont en confrontation directe sur d’autres dossiers comme la Palestine et l’Afrique.
En février dernier, lors du sommet des chefs d’États de l’Union africaine à Addis-Abeba, la délégation israélienne a été exclue de la salle abritant les travaux et la question du statut d’observateur d’Israël au sein de l’organisation panafricaine que le régime israélien avait obtenu en catimini en juillet 2022, a été renvoyée aux calendes grecques. Aussitôt, Israël a accusé l’Algérie et l’Afrique du sud d’être derrière cette exclusion.
L'Algérie et le Maroc sont des pays rivaux en Afrique du Nord depuis des décennies. Cette tension s'est intensifiée après la signature par Rabat d'un accord de normalisation des relations avec le régime sioniste. Cet accord, qui porte sur des domaines militaires et sécuritaires, est considéré par l'Algérie comme une menace pour sa sécurité nationale et a entraîné la rupture des relations économiques et politiques avec le Maroc.