Au premier jour de la visite officielle du sultan d’Oman Haitham Bin Tariq Al Said à Téhéran, les deux parties ont signé quatre documents de coopérations dans les domaines économique et d’investissement, des zones franches et de l’énergie.
Côté iranien, les ministres du Pétrole, de l’Économie et des Finances, ainsi que le secrétaire général du Conseil suprême des zones de libre échange économique et industriel, et côté omanais, les ministres de l’Économie, du Commerce et de l’Énergie, ont signé les documents de coopérations.
Le Sultan d’Oman Haitham ben Tariq Al-Said est arrivé dimanche 28 mai à Téhéran, la capitale iranienne, pour une visite d’État de deux jours.
Après son arrivée à l’aéroport international Mehrabad de Téhéran, le sultan d’Oman a été accueilli par le président iranien Ebrahim Raïssi au complexe de Saadabad (Regarder la vidéo ci-jointe).
Le Sultan d’Oman s’est rendu à Téhéran afin de renforcer les relations amicales entre les deux pays dans divers domaines, d’élargir la coopération et d’examiner les derniers développements dans la région et dans le monde.
Selon des informations, la visite se concentrera sur la promotion de la coopération entre les deux pays et s’appuiera sur les accords conclus lors de la visite du président iranien Ebrahim Raïssi à Mascate en mai de l’année dernière.
La visite du Sultan d’Oman à Téhéran intervient quelques jours après sa visite au Caire et ses entretiens avec le président Abdel Fattah Al-Sissi.
Des sources d’information ont rapporté que la visite du Sultan d’Oman au Caire était dans le cadre des efforts déployés par Mascate ces derniers mois visant à rapprocher l’Iran et l’Égypte.
L’éminent auteur et analyste omanais Saïd Al-Mahrooqi a prédit que les questions les plus importantes qui seront discutés lors de la visite du Sultan d’Oman à Téhéran sont liées au pétrole et au gaz, à l’investissement et au tourisme, et au projet de chemin de fer régional de l’Iran à Oman en passant par l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
Oman essaie d’être un entrepôt de sécurité alimentaire pour les céréales au lieu de l’Europe, il veut donc une coordination entre les pays du golfe Persique, l’Iran et la région, a ajouté Al-Mahrooqi.