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La Syrie qualifie d’« l'hystérie » les allégations de la chef de la diplomatie française sur Assad

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président syrien, Bachar al-Assad. (Archives)

La Syrie a qualifié d’« hystérie » les allégations de la ministre française des Affaires étrangères, dans lesquelles elle soutenait le procès du président Bachar al-Assad.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a évoqué mardi 23 mai l’amélioration de la position internationale de Damas comme preuve de la désapprobation de l’ambition de la France pour le procès d’Assad.

Un journaliste de France 2 a interrogé mardi la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna : « Espérez-vous qu’il sera jugé ? », ce à quoi la ministre a répondu : « Oui ».

Le ministère syrien des Affaires étrangères a réagi à ces allégations dans un communiqué, disant : « Nous avons récemment suivi l’hystérie et les positions isolées et détachées de la diplomatie française, qui a perdu son sens après les décisions historiques prises par le sommet arabe au royaume d’Arabie saoudite concernant la Syrie. »

« La diplomatie française arriérée doit revoir ses positions », a ajouté le ministère, accusant également la France de chercher à « restaurer l’héritage de l’ère coloniale ».

Les allégations de Colonna sont intervenues alors que nombre de pays de la région ont relancé leurs relations diplomatiques avec la Syrie.

Certains pays ont rompu leurs liens avec la Syrie en 2011 où ce pays a fait l’objet des attaques de divers groupes terroristes soutenus par l’étranger.

Au cours des dernières années, cependant, bon nombre des mêmes États ont commencé à reprendre leurs relations diplomatiques après que la Syrie a franchi des pas géants dans l’éradication des groupes terroristes grâce à l’endurance dont fait preuve le peuple et le soutien de ses alliés, y compris l’Iran et la Russie.

Les ouvertures diplomatiques ont été couronnées plus tôt ce mois-ci avec la décision de la Ligue arabe de réadmettre la Syrie dans le bloc et le discours du vendredi 19 mai de Bachar al-Assad à Djeddah en Arabie saoudite où il a appelé les pays arabes et musulmans à s’unir.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV