Dans un contexte où le régime sioniste a accéléré la démolition des habitations palestiniennes, les responsables de l'entité sioniste ont approuvé, ce dimanche 21 mai, la construction de 1 700 nouveaux logements à Qods, a rapporté l'agence de presse palestinienne Shehab.
Notons qu'environ un demi-million de colons résident dans des colonies et des avant-postes construits sur des terres palestiniennes en Cisjordanie et à Qods occupée, sachant que la politique israélienne de construction de colonies est contraire au droit international et aux résolutions du Conseil de sécurité.
C’est dans ce contexte que, le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Itamar Ben Gvir, est entré ce dimanche matin dans l'enceinte la de la mosquée Al-Aqsa, où il a pratiqué des rituels talmudiques.
Une vidéo publiée sur Twitter montre Ben Gvir marchant dans la cour de la mosquée Al-Aqsa, son téléphone à la main, au milieu d'un dispositif de sécurité renforcé.
Ce n'est pas la première fois que Ben Gvir profane la mosquée Al-Aqsa. En janvier dernier, celui-ci avait fait la même chose toujours sous haute sécurité, ce qui avait provoqué une grande vague de condamnations internationales.
Cité par l'agence de presse Shehab, Muhammad Hamadeh, porte-parole du mouvement Hamas à Qods, a déclaré dimanche que cet act du ministre d'extrême droits confirme l'ampleur du danger qui pèse sur la mosquée Al-Aqsa.
A son tour, le porte-parole du président de l'AP, Nabil Abou Rudeineh a mis en garde contre les répercussions de la profanation d'al-Aqsa par Itamar Ben Gvir.
Les tentatives de Ben Gvir et de ses semblables d'extrémistes pour changer le statu quo à la mosquée Al-Aqsa sont condamnées et rejetées, et ils échoueront, a averti Abou Rudeineh.
La noble mosquée Al-Aqsa, première qibla des musulmans, a fait l'objet d'attaques massives de la part des sionistes au cours des dernières décennies.
La Mosquée Al-Aqsa est la cible des colons sionistes quotidiennement, exception faite du vendredi et du samedi, tant le jour que le soir. Or, ces mesures israéliennes constituent, selon les experts, une tentative infructueuse de diviser le lieu saint dans l'espace et dans le temps.
