Suite à la mort en martyr de cinq gardes-frontières iraniens au Sistan-Balouchistan, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a vivement condamné cet acte terroriste et présenté ses condoléances aux familles des victimes.
« La République islamique d'Iran estime que cet acte terroriste fomenté par des groupes takfiristes après la présence d'une délégation de haut rang pakistanaise, menée par le Premier ministre pakistanais, Shahbaz Sharif, à la cérémonie d'inauguration du marché mixte frontalier et les projets de transmission d'électricité communs, aux côtés du président de la RII dans la frontière de Pishin, était bien orchestré dans le but de saper la sécurité et les intérêts des deux pays et d'empêcher l'amitié et la coopération économique entre les deux pays », a précisé le porte-parole du ministère des Affaires étrangère, Nasser Kanaani.
La RII condamne cet acte diabolique et demande au gouvernement pakistanais de mettre en œuvre leurs accords pour réprimer les groupes terroristes le plus tôt possible et de renforcer les dispositifs de sécurité aux frontières communes, a-t-il souligné.
« Ces groupes terroristes visent, dit-il, certainement à perturber la sécurité des frontières communes et à mette en péril la sécurité des habitants des zones frontalières, et la RII réaffirme, comme par le passé, son attachement au développement de la sécurité dans la région et au renforcement des coopérations bilatérales », ajoute le haut diplomate.
Cinq gardes-frontières iraniens ont été tués lors d'affrontements avec des terroristes armés et des groupes contre-révolutionnaires dans la province du Sistan-et-Balouchistan, dans le sud-est du pays.
Les médias locaux ont rapporté que l’attaque a eu lieu au poste frontalier du village de Maze Sar, dans la région de Saravan, à la frontière avec le Pakistan, samedi soir alors que les forces de sécurité frontalières iraniennes affrontaient les terroristes.
Elle a été menée par « un groupe terroriste, qui avait l'intention d'infiltrer la frontière du pays. Il a fui de l'autre côté de la frontière au terme des affrontements. »
Le commandant adjoint des forces de l'ordre et le chef des gardes-frontières se sont rendus sur place pour ouvrir une enquête.
La région frontalière de Saravan, au sud du Sistan-et-Baloutchistan, est depuis ces dernières années le théâtre d'échauffourées entre les forces de sécurité iraniennes et des groupes terroristes et extrémistes ainsi que des trafiquants de drogue.