Frank Smith
PressTV, Séoul
Les relations Tokyo-Séoul sont plus tendues aujourd’hui, car le président sud-coréen a cherché à améliorer les relations avec le Japon contre la volonté des Sud-Coréens qui exigent des excuses historiques du Japon.
La ville japonaise d’Hiroshima a accueilli cette semaine un sommet du G7, auquel ont participé les dirigeants américain, britannique, français, allemand, canadien, italien et japonais. Ils ont abordé les problèmes mondiaux urgents. La réunion a été également une source de controverse dans d’autres pays du monde, y compris la Corée du Sud, où les militants du « Forum de Séoul » ont qualifié l’événement de « blanchiment diplomatique ».
Les relations de la Corée du Sud avec le Japon ont toujours été controversées. Elles le sont davantage maintenant, car le président Yoon Suk Yeol cherché à améliorer les relations avec le Japon contre la volonté de nombreux Sud-Coréens qui exigent des excuses pour ce qu’ils appellent les « abus coloniaux » du Japon.
Alors que les dirigeants mondiaux se réunissaient à Hiroshima, les Sud-Coréens se souviennent d’une autre histoire. Le Japon fait semblant oublier plutôt que les États-Unis avaient largué des bombes atomiques sur le Japon. En plus de 200 000 Japonais, les estimations suggèrent que quelque 40 000 Coréens ont été également tués lors de ces bombardements atomiques. Beaucoup d’entre eux étaient des travailleurs forcés.
Certains Sud-Coréens disent que le président Yoon se rapproche trop des États-Unis et tend vers une alliance militaire avec le Japon, ce qui est considéré comme élément d’une augmentation des tensions dans la région. Le leader japonais Fumio Kishida a invité Yoon au sommet du G7.
Alors que le sommet prévoyait d’aborder la guerre russo-ukrainienne et les problèmes économiques, les militants disent que les pays riches du G7 doivent faire plus pour résoudre la crise humanitaire qui se déroule actuellement en Afrique de l’Est.
