Au sommaire :
1- Un général US à la retraite dévoile la plus grande peur de l’OTAN en Ukraine
Le succès ukrainien sur le champ de bataille est la pire peur de l’OTAN, selon un ancien commandant suprême des forces alliées en Europe. Selon lui, l’Occident craint de voir la Russie utiliser une arme nucléaire, ce qui l’empêche d'offrir un soutien décisif à Kiev.
Le général à la retraite quatre étoiles de l'armée de l'air américaine Philip Breedlove a déclaré que la peur de voir la Russie utiliser une arme nucléaire avait empêché les pays occidentaux d’offrir un soutien décisif à l’Ukraine.
« Nous, en Occident, avons peur d'une victoire ukrainienne. Parce que M. Poutine ne cesse de nous menacer avec ce que nous lui avons dit craindre au début de cette guerre. Nous avons peur de l'expansion nucléaire et nous avons peur que cette guerre s'étende à l'Europe », a-t-il révélé dans un entretien à la chaîne de télévision ABC Action News.
Il a signalé que la « guerre des mots » menée par le Président russe ou « comme on dit dans le langage militaire, sa dissuasion » fonctionnait à merveille.
Une aide insuffisante pour gagner
Selon lui, les États-Unis tombent dans le piège de cette guerre des mots de Vladimir Poutine, ce qui est la raison de l’aide limitée à l’Ukraine et assure la sécurité de la Russie.
« Nous donnons suffisamment à l'Ukraine pour qu'elle ne soit pas vaincue sur le champ de bataille. Mais je crois, ce n'est pas dit, mais il est très clair d'après ce que nous voyons que nous ne donnons pas à l'Ukraine ce dont elle a besoin pour gagner. »
L’année dernière, Moscou avait envoyé une note aux pays de l’OTAN suite à leurs livraisons d’armes à Kiev. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait signalé que tout fret de matériel de guerre pour l’Ukraine serait une cible légitime. Selon lui, les États-Unis et l’OTAN, participe directement au conflit non seulement par les fournitures d’armes, mais aussi par l’entraînement d’effectifs au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie et dans d’autres pays.
Source : Sputnik
2- Un fabricant militaire allemand veut installer des usines en Ukraine
Le géant militaire allemand Rheinmetall est en train de mener des négociations pour construire des usines de chars, de munitions et de systèmes antiaériens en Ukraine.
Déjà en première ligne pour livrer des armes à Kiev, l’Allemagne songe désormais à en produire à même le sol ukrainien. C’est en tout cas le souhait de l'allemand Rheinmetall, qui est en discussion avec les autorités ukrainiennes, rapporte Die Welt.
Le groupe s’est dit prêt à fabriquer des chars, des munitions et des systèmes de défense aérienne, soit directement sur le territoire ukrainien, soit en passant par des coentreprises avec des sociétés locales. Armin Papperger, patron de Rheinmetall en a exprimé le désir, lors d’une assemblée générale virtuelle.
« De cette manière, nous donnerons à l'Ukraine la possibilité de se défendre à moyen et long termes », a-t-il souligné.
Ces investissements pourraient permettre au pays de sortir de l’ère des technologies soviétiques et de s’aligner sur les standards militaires de l’OTAN, avance Die Welt.
Usine de chars
Ce n’est pas la première fois que Rheinmetall fait ainsi part de sa volonté d’ouvrir des succursales en Ukraine. Début mars, le groupe allemand avait déjà affirmé vouloir y produire des chars Panther. Une usine à 200 millions d’euros, capable de fabriquer 400 blindés par an pourrait notamment voir le jour, avait assuré Armin Papperger au Spiegel.
L’homme d’affaires s’était justifié en calculant que les livraisons allemandes à Kiev ne pourraient jamais combler ses besoins en armement.
« Même si l'Allemagne renonçait aux 300 chars Leopard 2 dont dispose la Bundeswehr, ce serait encore beaucoup trop peu », déclarait-il ainsi au Spiegel.
Côté sécurité, Armin Papperger ne semble cependant pas inquiet, expliquant que la défense anti-aérienne ukrainienne pourrait « protéger l’usine des raids russes ». Récemment, des fuites du Pentagone avaient pourtant souligné que cette même défense antiaérienne était aux abois et ne possédait plus les stocks de missiles nécessaires.
D’autres alliés occidentaux songent à fabriquer des armes directement en Ukraine. Le Royaume-Uni paraît aussi vouloir se lancer dans cette voie, via des coentreprises, rapportait mi-décembre le Telegraph.
Source : Sputnik
3- Discours à la nation russe : Vladimir Poutine promet la « victoire » en Ukraine
Vladimir Poutine a promis ce 9 mai la « victoire » dans la « guerre » en Ukraine, accusant l’Occident de l’orchestrer pour détruire la Russie et traçant un parallèle avec la Deuxième Guerre mondiale, à l’occasion du 78e anniversaire de la défaite nazie.
« La civilisation est de nouveau à un tournant. Une guerre a été lancée contre notre patrie » : depuis l’emblématique place Rouge à Moscou et devant des milliers de soldats, Vladimir Poutine a déclaré que les Américains et les Européens utilisaient l’Ukraine pour provoquer « la chute et la destruction » de la Russie.
Le président a salué les forces russes, notamment les réservistes qu’il a mobilisés : « L’avenir de notre État, de notre peuple dépend de vous », a-t-il déclaré.
« Pour la Russie, pour nos vaillantes forces armées, pour la victoire, hourra ! », a-t-il lancé, avant que les troupes présentes ne lui répondent par un triple hourra traditionnel et que ne commence le défilé des unités et des blindés.
Pendant ce temps, von der Leyen est à Kiev
La victoire de l’URSS sur l’Allemagne nazie le 9 mai 1945 occupe une place centrale dans l’identité russe. Rompant avec cette tradition soviétique du 9 mai, Kiev accueille ce même jour la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a débaptisé la fête de la victoire pour en faire la Journée de l’Europe.
Source : RT France
4- Du défilé néonazi à Paris au régime d’apartheid en Palestine
Philippe Rioux écrit dans Le Petit Bleu ce mercredi 10 mai qu’« il aura fallu attendre 72 heures pour que le gouvernement, sous le feu des critiques, réagisse, hier, à la manifestation de l’ultradroite organisée samedi à Paris. »
Près de 600 militants du comité du 9-Mai, selon les autorités, avaient manifesté samedi dans la capitale pour commémorer le 29e anniversaire de la mort d’un militant d’extrême droite, Sébastien Deyzieu, décédé accidentellement en 1994.
Tout de noir vêtu, le visage très souvent dissimulé et portant des drapeaux noirs frappés de croix celtiques, les manifestants avaient scandé, en fin de rassemblement, « Europe jeunesse révolution », le slogan du GUD (Groupe d’union Défense), un groupuscule néofasciste. Parmi eux figuraient Axel Loustau et Olivier Duguet, deux anciens trésoriers du micro-parti de Marine Le Pen, Jeanne.
La manifestation, qui avait été autorisée par la préfecture de police de Paris, a suscité durant tout le week-end, une vive émotion, notamment à gauche, où l’on interpellait un gouvernement étonnamment muet.
Lundi, sur Twitter, le sénateur socialiste de Paris, David Assouline, s’adressait au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, estimant « inadmissible d’avoir laissé 500 néonazis et fascistes parader au cœur de Paris » tandis que l’adjoint PCF de Paris Ian Brossat estimait que « les casseroles sont manifestement plus dangereuses que les bruits de bottes… », en évoquant les interdictions des casserolades par les préfets lors de déplacements présidentiels ou ministériels.
« Il y a un contraste saisissant. D’un côté, on n’a pas le droit de défiler avec des casseroles, et de l’autre on peut défiler avec des croix celtiques », a déploré le premier secrétaire du PS Olivier Faure.
La préfecture de police de Paris a justifié dans un long communiqué la non-interdiction de la manifestation d’ultradroite « dans la mesure où cette manifestation n’avait occasionné, les années précédentes, aucun débordement ou trouble à l’ordre public. »
Dimanche, le préfet de police Laurent Nuñez avait toutefois annoncé avoir « saisi sans attendre la procureure de Paris » sur le fait « que des individus, la plupart, manifestaient le visage dissimulé », ce qui constitue une infraction.
Mais qui sont ces militants néonazis qui s’affichent sans complexes dans les manifestations à Paris ?
Selon la version anglaise de 24.fr, la police parisienne est sous le feu des critiques pour avoir autorisé une manifestation d’ultradroite. La police parisienne et le ministre français de l’Intérieur ont été interrogés et critiqués lundi sur les raisons pour lesquelles une marche d’environ 600 néonazis dans les rues de la capitale a été autorisée ce week-end.
Le rassemblement annuel samedi des extrémistes d’extrême droite vêtus de noir est intervenu alors que les autorités réprimaient les manifestants frappant des casseroles contre le gouvernement, avec de nouvelles restrictions mises en place lundi pour empêcher le président Emmanuel Macron d’être noyé par le bruit lors des discours.
La marche a vu plusieurs centaines d’hommes de groupes d’extrême droite défiler avec des drapeaux et scander des slogans pour commémorer la mort d’un militant d’extrême droite, Sébastien Deyzieu, en 1994.
La manifestation a été autorisée par les autorités de la ville et la police a pu être vue en train de patrouiller à proximité.
La France a marqué lundi son traditionnel jour férié du 8 mai pour commémorer la victoire des forces alliées sur l’Allemagne nazie en 1945 et les vies perdues dans la lutte contre le fascisme.
Ian Brossat, porte-parole du parti communiste, a plaisanté en disant que « les casseroles sont clairement plus dangereuses que les bottes ».
L’organisation caritative de gauche Attac a également écrit que l’extrême droite « démontre sa haine en toute impunité dans le centre de Paris alors que l’État cherche à interdire les coups de casserole ».
La préfecture de police de Paris a réagi lundi en expliquant qu’elle n’avait pas les pouvoirs légaux pour empêcher une manifestation sauf en cas de « risque avéré pour l’ordre public ».
« Étant donné que cette manifestation n’avait causé aucun trouble ou trouble à l’ordre public au cours des années précédentes, le préfet de Paris n’était pas en mesure de prendre des mesures pour l’interdire », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Il faisait référence à une précédente tentative en janvier d’arrêter un rassemblement aux flambeaux par le groupe d’extrême droite « Paris Pride », qui avait été annulée par un juge après un appel des organisateurs.
En revêche en ce qui concerne les Interdictions de casseroles, France 24 avance les propos suivants : Les manifestations ont été interdites lundi autour des Champs-Élysées à Paris où Macron a assisté à une cérémonie le 8 mai au monument aux morts de l’Arc de Triomphe.
Naître Palestinien aujourd’hui est la promesse d’un destin entravé !
Où sont les racines profondes du problème ? La réponse à cette question serait à trouver dans les propos de M. Aymeric Caron au Parlement.
Le jeudi 4 mai 2023, le député Aymeric Caron est intervenu au nom du groupe -La France insoumise — Nouvelle Union Populaire écologique et sociale- sur le débat de la proposition de résolution de la solution à deux États et condamnation de l'institutionnalisation par Israël d'un régime d'apartheid.
Lors de cette séance publique et dès sa prise de parole, le député Aymeric Caron n'a pas hésité face à une ambiance emplie de haine palpable à démasquer le régime sioniste criminel qui se cache depuis plus d'un peu moins d'un siècle derrière l'identité sémitique.
« Au peuple palestinien, on a confisqué les terres, les maisons, la liberté, les droits, certains voudraient lui confisquer aussi son histoire et son identité et tout espoir que justice lui soit un jour rendue..... »
Sans rien exagérer, mis à part M. Jean-Paul Lecoq et M. Aymeric Caron, en écoutant les autres députés, on a une impression étrange que le régime israélien a ses députés au Parlement français.
Dès lors, l'observateur non pavlovien comprendra pourquoi une manifestation néonazie est autorisée à Paris le 9 mai et pourquoi des manifestants pacifiques sont passés à tabac « en même temps » par des flics formés à la méthode israélienne.