Le chef du département des affaires internationales du ministère iranien de la Défense a salué la technologie de pointe du pays utilisée pour fabriquer des armes, affirmant que les armes de fabrication indigène sont aujourd'hui perçues comme un « changeur de jeu » sur la scène internationale.
Le général de brigade Hamzeh Qalandari a déclaré que le monde avait été surpris par les armes de fabrication iranienne après la levée en octobre 2020 d’un embargo onusien de 13 années sur les armes.
« Un pays qui avait des problèmes dans tous les domaines et qui était interdit de toute technologie, a aujourd'hui atteint une place à la pointe de la technologie, avec ses armes décrites dans les médias internationaux comme un « changeur de jeu » », a déclaré M.Qalandari ce lundi 8 mai lors d’une interview accordée à l’IRNA avant de poursuivre : « Ce fait a conduit de nombreux pays à se procurer des armes Made in Iran ou à rénover et fabriquer de nouveau leur propre équipement de défense en utilisant la technologie et l'équipement iraniens après la levée de l'embargo ».
Les experts et ingénieurs militaires iraniens ont réalisé ces dernières années des percées exceptionnelles dans la fabrication d'une large gamme d'équipements indigènes, rendant les forces armées autosuffisantes.
Les responsables iraniens ont clairement indiqué que le pays ne céderait jamais aux pressions pour réduire ses programmes militaires, y compris sa puissance de missiles, qui sont entièrement destinés à la défense.
Le monde reconnaît la lutte de l'Iran contre le terrorisme
Le responsable de la défense a également indiqué que la communauté internationale reconnaît aujourd'hui que l'Iran s'est engagé dans une véritable bataille contre le terrorisme et que le général de corps d'armée, Qassem Soleimnai assassiné par les États-Unis a été le plus grand commandant dans la lutte contre ce fléau funeste.
« En ce qui concerne les questions soulevées comme objectifs principaux de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), à savoir la lutte contre le terrorisme, l'extrémisme et le séparatisme, peut-être que personne n'a autant vécu l'expérience d'une véritable lutte que la République islamique d'Iran », a assuré Qalandari. Et d’ajouter : « Il convient de rappeler qu'aujourd'hui, la communauté internationale reconnaît que le martyr Soleimani était le plus grand commandant dans la lutte contre le terrorisme ».
Les membres de l'OCS souhaitent renforcer les liens de défense et de sécurité avec l'Iran
Dans une autre partie de ses propos, le général Qalandari a fait allusion aux pourparlers entre le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Mohammad-Reza Ashtiani, et ses homologues en marge d'une réunion des ministres de la Défense de l'OCS dans la capitale indienne, New Delhi à la fin du mois dernier.
« La plupart des réunions ont montré une volonté sérieuse de former une alliance et d'améliorer le niveau de coopération en matière de défense et de sécurité avec la République islamique », a-t-il surligné.
« Tous les pays de l'OCS ont également souhaité profiter de l'expérience de l'Iran dans la lutte contre le terrorisme et sa propagation dans la région et dans le monde. Ils ont également demandé d'examiner de près les réalisations de l'Iran en matière de défense ».
L'OCS progresse, l'OTAN dirigée par les États-Unis décline
Plus loin dans ses propos, le général de brigade Qalandari a établi un parallèle entre l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), une alliance militaire dirigée par les États-Unis, et l'OCS, une organisation politique, économique, de sécurité internationale et de défense eurasienne.
« Contrairement à l'OTAN, l'OCS s'est concentrée sur l'expansion de son influence basée sur la coopération plutôt que sur le pouvoir et la force », a-t-il dit, ajoutant que l'organisation eurasienne a tenté de se distancer des questions militaires et de rechercher la stabilité dans les zones de conflit ainsi que la coopération économique conjointe.
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« Peut-être que la crise ukrainienne est un exemple pratique montrant que la capacité de l'OTAN décline comme la puissance des États-Unis. C'est contraire à la voie suivie par l'OCS », a-t-il argué.
