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Les forces de sécurité en France sont accusées de bafouer les droits humains fondamentaux

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La police française a violemment attaqué les manifestants à Paris, le 18 mars 2023. (Illustration)

Alors que les tensions sur la réforme des retraites du gouvernement continuent de monter en France, les forces de sécurité du pays sont accusées de bafouer les droits humains fondamentaux dans leur gestion des manifestations de masse qui ont attiré des centaines de milliers de personnes dans les rues presque chaque semaine.

Selon un rapport publié le 25 avril sur le site Web Foreignpolicy, des organismes de surveillance en France et à l'étranger, dont Amnesty International et le Conseil de l'Europe, tirent la sonnette d'alarme sur un usage excessif de la force par la police anti-émeute française lors des manifestations, qui ont commencé en janvier et se poursuivent, malgré un certain essoufflement après que le projet de loi extrêmement impopulaire a été promulgué plus tôt ce mois-ci.

Au cours des dernières décennies, les tactiques de la police française sont devenues plus brutales qu'ailleurs en Europe, et cela pèse lourd, car les pratiques françaises en matière de maintien de l'ordre s'étendent bien au-delà de la France qui forme les forces de sécurité de dizaines de pays dans le monde, qu'ils soient démocratiques ou autoritaires, ajoute le rapport.

Les membres de l'Observatoire parisien des libertés publiques qui surveillent de prés les rassemblements dans la capitale française ont dressé un sombre tableau des violences policières injustifiées visant à « terroriser » les manifestants, à des abus physiques et verbaux généralisés contre les manifestants et à l'utilisation aveugle des armes telles que des grenades dispersives et des balles en caoutchouc.

Il y a eu « beaucoup de gaz lacrymogènes et de matraquages ​​injustifiés », ont-ils déclaré, demandant à ne pas être identifiés par leur nom, peut-on lire dans ce rapport qui poursuit en évoquant les comportements violents commis par d'autres policiers anti-émeute européens comme la répression des manifestants catalans par la police espagnole ou encore le passage à tabac violent de manifestants en marge de la réunion du G8 en Italie en 2001.

Faisant référence aux nombreuses vagues de manifestations en France ces dernières années, Foreignpolicy écrit que beaucoup soutiennent que la façon dont la police française traite les manifestants aggrave les choses.

L'approche française, qui implique une augmentation progressive de l'usage de la force en réponse au niveau de résistance des manifestants, est en fait « une doctrine d'escalade », a déclaré Sebastian Roché, expert en Science Politique à l'université Sciences-Po Grenoble.

La police française a également fait l'objet de vives critiques pour avoir encerclé et retenu des groupes entiers de manifestants, y compris des manifestants pacifiques.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV