Le ministre de la Santé, François Braun, en déplacement à Montreuil pour visiter un centre hospitalier privé, a été accueilli par quelques centaines de manifestants, casseroles et sifflets en main.
Suite à sa visite, des affrontements ont éclaté, vendredi 21 avril, dans la banlieue parisienne de Montreuil alors que quelque 250 militants ont tenté d’empêcher le ministre de la Santé François Braun d’entrer dans un centre médical, au milieu des manifestations en cours contre la réforme des retraites du gouvernement français.
Des images ont montré des foules de manifestants agitant des drapeaux syndicaux et frappant des casseroles et des poêles alors qu’ils appelaient à la démission du président Emmanuel Macron. Quelques instants plus tard, des policiers en tenue antiémeute complète ont été vus repoussant par la force les manifestants du bâtiment et les empêchant d’entrer.
Selon les médias locaux, la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la manifestation. Le ministre de la Santé a été obligé d’utiliser une autre porte pour entrer dans le bâtiment.
Plus tôt ce mois-ci, le gouvernement a approuvé la nouvelle réforme des retraites, qui comprend le relèvement de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans, sans vote à l’Assemblée nationale, tandis que la Cour constitutionnelle a accepté les changements la semaine dernière. Après la promulgation officielle de la réforme des retraites, les syndicats de travailleurs se sont engagés à poursuivre la lutte contre les changements.
En ce qui concerne la poursuite des manifestations contre le projet controversé de Macron, il est à noter que l’Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (ATTAC) de France a appelé à une « casserolade générale » devant les mairies et dans les rues lundi 24 avril à 20 heures.
Cela interviendra une semaine après les premiers concerts de casseroles lors de l’allocution post promulgation de la réforme des retraites et aussi un an pile après l’élection d’Emmanuel Macron. L’association altermondialiste a également appelé à un « raz-de-marée populaire » le lundi 1er mai, jour de la fête du Travail.
