Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
L’ultime bataille Mali/Occident :
Après les attaques contre les forces armées maliennes, les militaires russes sont désormais cibles d’attaques de terroristes interposés.
« Une attaque attribuée à des jihadistes présumés dans le centre du Mali a eu lieu, samedi, contre un camp abritant, selon deux élus locaux et une source diplomatique, des instructeurs militaires russes. Des jihadistes présumés ont attaqué, samedi 22 avril, un camp abritant de prétendus instructeurs militaires russes dans le centre du Mali, ont indiqué à l’AFP deux élus locaux et une source diplomatique. Deux responsables militaires maliens ont également confirmé que l’attaque avait eu lieu dans la ville de Sévaré, dans la région de Mopti », lit-on sur France24 à ce sujet.
Depuis que la France s’est retirée du Mali, surtout que l’armée nationale du pays s’est ressaisie aux côtés des Russes, et qu’elle est de plus en plus indépendante et puissante, la panique se fait totalement sentir dans le camp occidental.
Moscou a annoncé récemment qu’elle continuera à soutenir le Mali dans sa lutte contre le terrorisme et contribuera encore à améliorer l’efficacité de l’armée.
De plus, ce sentiment anti-occupation et souverainisme est tellement forte au Mali, que les missions occidentales au Mali ne sont plus à l’abri de la colère des citoyens.
Paris n’a pas le choix, et c’est précisément les Africains qui ne lui laissent plus le choix. À l’axe USA-OTAN la panique est à tel point que désormais les camps militaires russes sont pris pour cible.
Mais c’est peine perdue, l’Occident a perdu, les peuples malien et sahélien ont fait leur choix, et leur décision est irrémédiable. Les Occidentaux doivent quitter le Mali et le continent au plus vite.
La crise au Soudan n’affecte pas les exportations sud-soudanaises de pétrole :
Les perturbations politiques en cours au Soudan sont, selon de nombreux analystes, potentiellement dangereuses pour la pérennité des exportations sud-soudanaises de pétrole.
Les exportations de pétrole du Sud-Soudan se poursuivent malgré le conflit en cours au Soudan. C’est ce qu’a annoncé le ministre du Pétrole du plus jeune pays du monde, Puot Kang Chol (photo), pour rassurer l’opinion publique locale qui s’inquiète d’éventuelles répercussions.
Lors d’une conférence de presse tenue à Juba jeudi, le responsable a déclaré que le transport du brut vers Port-Soudan n’avait pas été interrompu par le conflit. Il a assuré que « toutes les installations pétrolières au Soudan sont bien protégées et à l’abri de tout dommage ». Toutefois, le ministre a reconnu que les violences actuelles ont perturbé les processus logistiques à travers Port-Soudan, mais il a indiqué que la situation est suivie de près et que d’autres options sont envisagées si la situation persiste.
Le Soudan du Sud dépend du Soudan pour l’exportation de son pétrole brut, qui est acheminé par un oléoduc jusqu’à la mer Rouge via Khartoum. La production actuelle de brut s’élève à 169 000 barils par jour. Le Soudan du Sud étudie la possibilité de construire un nouveau terminal d’exportation qui reliera le pays à Djibouti.
En effet, le secteur de l’énergie au Soudan du Sud est principalement marqué par la production de pétrole.
Dans les années 1990, le Soudan construit un oléoduc, Greater Nile Oil Pipeline, qui aboutit à port Soudan et permet l’exportation de pétrole depuis ces gisements. Le premier chargement de pétrole est expédié en septembre 1999.
L’indépendance du Soudan du Sud, effective en 2011, divise les ressources pétrolières : ainsi le gisement Unity est dans le territoire du Soudan du Sud, tandis que le gisement Heglig, très proche, est de l’autre côté de la nouvelle frontière. À l’indépendance, le Soudan a constitué sa compagnie pétrolière nationale, Nilepet, qui reprend les actifs de la compagnie nationale Sudapet sur le territoire.
Le Tchad rappelle son ambassadeur au Cameroun pour consultation :
Le Tchad a fait savoir par un communiqué lu jeudi à la télévision nationale, Télé Tchad, par le ministre d’État, secrétaire général à la Présidence, Gali Ngothe Gatta, qu’en raison des différends persistants avec son voisin, le Cameroun, il a décidé de rappeler pour consultation son ambassadeur à Yaoundé.
Selon le communiqué, cette décision est motivée par « la persistance des différends entre le Tchad et le Cameroun, notamment autour de la question de la prétendue acquisition des actifs de l’ex-ESSO (ex-filiale du géant américain des hydrocarbures ExxonMobil) par la nébuleuse Savannah Energy », un groupe énergétique mondial malaisien.
« Par tous les canaux de communication existant entre le Tchad et le Cameroun, la question a été soumise à l’attention du Cameroun, tout en l’informant également des agissements inamicaux et contraires aux intérêts du Tchad posés par ses représentants dans les conseils d’administration de Cameroun Oil Transportation Company (COTCO) et Tchad Oil Transportation Co. (TOTCO). Plusieurs lettres de suite ont été adressées aux autorités camerounaises, lettres qui sont restées sans réponses », a déploré le Tchad.
« Aussi, le Tchad se trouve dans l’obligation de défendre ses intérêts et sa respectabilité et dénonce les agissements répétés du Cameroun et de ses représentants qui mettent à mal, dans ces dossiers et au sein de la CEMAC (Communauté monétaire de l’Afrique centrale), les relations entre les deux pays », a dénoncé le gouvernement tchadien.
Le ministre camerounais des Affaires étrangères, Mbella Mbella Lejeune a indiqué à Anadolu que Yaoundé a pris acte de la décision des autorités tchadiennes.
Depuis plus de 50 ans, le Tchad et le Cameroun entretiennent, sur le plan militaire, une coopération aux résultats probants. Par exemple dans le cadre de la lutte contre Boko Haram, depuis 2015, le Tchad appuie fortement le Cameroun.
Les deux pays dont les relations diplomatiques remontent à 1960, partagent une frontière commune d’environ 1094 Km.