Les forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) iraniens ont réussi à démanteler deux cellules terroristes soutenues par l'étranger et à arrêter autant de terroristes au cours d'une série d'opérations dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, dans le sud-est du pays, près de la frontière avec le Pakistan.
La base Qods du CGRI dans le sud-est de l'Iran a annoncé jeudi dans un communiqué que ses forces avaient détruit une cellule terroriste à la suite d'une série d’opérations de surveillance au cours des derniers jours.
Le communiqué ajoute que les forces iraniennes ont interpellé deux membres principaux de la cellule et saisi 154 fusils ainsi qu'une quantité considérable de munitions.
La force terrestre du CGRI a démantelé une autre groupe terroriste lors d'une opération distincte dans la même province. 70 fusils d'assaut ont été saisis, deux personnes en lien avec l'affaire arrêtées.
De plus, deux membres du groupe terroriste Jaish al-Adl ont été capturés alors qu'ils tentaient de fuir par la frontière. Ils ont été remis aux autorités judiciaires.
Jaish al-Adl, basé au Pakistan, a déjà mené plusieurs attentats à la bombe et orchestré des enlèvements dans le sud-est de l'Iran.
Le groupe terroriste bénéficie du soutien total des États-Unis et de certains pays arabes de la région de l'Asie occidentale.
Ces dernières années, la province du Sistan-et-Balouchistan qui borde le Pakistan, a été le théâtre de plusieurs attentats terroristes visant à la fois des civils et des forces de sécurité.
Les groupes terroristes actifs dans le sud-est et le sud-ouest de l'Iran entretiennent des liens avérés avec certains régimes répressifs dans la région du golfe Persique.
Les forces de sécurité iraniennes ont invariablement protégé les zones frontalières et ont réussi à repousser presque toutes les attaques terroristes menées par des éléments anti-révolutionnaires soutenus par l'étranger à travers le pays.
Un membre du OMK arrêté au centre de l'Iran
Ailleurs, dans la province centrale de Yazd, les forces du Renseignement iranien ont identifié et arrêté un membre du groupe terroriste de l’Organisation Mujahedin-e-Khalq (OMK).
Le procureur de la ville d'Ardakan, Ali Mohammad Dashtakian, a expliqué que le terroriste anonyme avait été capturé à la suite des efforts conjoints des unités de renseignement et de sécurité iraniennes. C'était l'un des éléments clés derrière les récentes émeutes violentes dans la ville.
Des émeutes ont éclaté en Iran à la mi-septembre 2022 lorsque Mahsa Amini, une femme de 22 ans, est décédée dans un hôpital de la capitale Téhéran, trois jours après s'être évanouie dans un poste de police. Une enquête a attribué sa mort à son état de santé, rejetant les allégations selon lesquelles elle aurait été battue par les forces de police.
L'OMK a mené de nombreuses attaques terroristes contre des civils iraniens et des représentants du gouvernement au cours des trois dernières décennies. Sur près de 17 000 Iraniens tués dans des attentats depuis la Révolution islamique, environ 12 000 ont été les victimes de l'OMK.
La secte anti-iranienne figurait sur la liste des organisations terroristes du gouvernement américain jusqu'en 2012. De grands pays européens, dont la France, l'ont également retirée de leurs listes noires. Le groupe était considéré par l'UE comme terroriste jusqu'en janvier 2009, date à laquelle le Conseil de l'UE a levé la désignation sous l'immense pression des lobbies politiques. La décision a été suivie par les États-Unis en septembre 2012.
