L’Iran considère le terrorisme et l’occupation, entre autres, comme faisant partie des stratégies utilisées par les ennemis pour affaiblir les sociétés islamiques du monde, affirme le président iranien.
« Semer la division et insulter le caractère sacré des musulmans font partie d’autres moyens de cibler les sociétés musulmanes », a dénoncé le président iranien, invitant les pays musulmans du monde entier à s’unir pour neutraliser ces conspirations.
Le président iranien, Ebrahim Raïssi a fait ces remarques, mercredi 19 avril, lors d’une cérémonie d’Iftar (rupture du jeûne) auquel ont assisté les ambassadeurs et chargés d’affaires des pays musulmans à Téhéran.
Il a souligné l’importance de l’unité et l’intégrité qui doivent être instaurées en tant que stratégie par l’Oummah islamique : « Les malveillants des peuples musulmans cherchent à créer la division entre les pays islamiques [du monde], les nations, ethnies et confessions. »
Le président Raïssi a dénoncé la récente profanation de la mosquée Al-Aqsa, située dans la ville sainte de Qods, troisième lieu saint de l’islam, et l’attaque contre des Palestiniens sans défense, qui pratiquaient simplement les rituels du mois béni de Ramadan.
« Il ne suffit toujours pas de condamner simplement et de regretter ces violations et sacrilèges », a martelé le président iranien, affirmant que les nations musulmanes s’attendent aujourd’hui à la mise en œuvre de « mesures pratiques » face aux atrocités du régime israélien pour soutenir la nation opprimée de la Palestine.
Selon lui, la solution ultime de la République islamique à la cause de la Palestine est l’initiative proposée en 2020 par le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Sayyed Ali Khamenei, consistant à organiser un référendum auquel participeraient tous les Palestinienne, tant ceux qui se trouvent aujourd’hui dans les territoires occupés que ceux ayant été déplacés.
Plus loin dans ses propos, il a évoqué les progrès remarquables réalisés par la République islamique malgré les sanctions et les menaces existantes, affirmant que Téhéran est prêt à les partager avec les pays musulmans.