Les médias israéliens rapportent qu'un bataillon entier de la brigade Golani de l'armée israélienne a déposé les armes en protestation contre le limogeage de son commandant.
Une compagnie entière de soldats de la Brigade Golani a quitté mardi 18 avril la base Tsilim, dans la région du Néguev, dans le sud de la Palestine occupée après avoir déposé les armes de type Tavor.
Selon une déclaration les soldats de la compagnie du 51e bataillon, ont annoncé les leur colère à cause d’un traitement injuste sur « une longue période », qui a culminé avec la destitution de leur commandant Yiftah Norkin.
La presse israélienne ne dévoile pas le nom du commandant démis de ses fonctions et aucune information n'a été donnée sur le nombre de militaires ayant quitté la base.
D'ailleurs, l'armée israélienne a prétendu qu'il s'agissait d'un incident grave incompatible avec les valeurs de l'armée écrivant que les soldats de Golani ont l’habitude de déserter en masse en raison de prétendus traitements injustes dans l’armée.
Il faut savoir que le 51e bataillon de la Brigade Golani est chargé du maintien de la sécurité de la section Makabim à l'ouest de la ville de Ramallah, en Cisjordanie.
Ce qui vient de se passer aura un grand impact puisque l'armée sioniste n'a cessé de se vanter que la Brigade est celle qui regroupe les soldats les plus redoutables et les plus qualifiés de l'entité.
Véritable sujet de vantardise des dirigeants du régime israélien, cette désertion en masse a fait beaucoup de bruit et de fracas.
Durant la guerre des 33 Jours en 2006 opposant le Hezbollah et Israël, alors que l'armée israélienne ne parvenait pas à pénétrer sur le territoire libanais, c'est le bataillon Golani qui s'est précipité à son secours, mais alors que tous les espoirs étaient tournés vers lui pour faire sortir les soldats israéliens de l'impasse, il s'est retiré du front alors qu'il était au comble de l'impuissance et de la défaite.
De même, ce bataillon a été pris en embuscade par des combattants palestiniens dans la région d'Al-Shuja'iyyah à l'est de la bande de Gaza pendant la guerre de 2014.
Iriz Kabats, officier de haut rang et commandant du 13e bataillon de la Brigade Golani qui a participé à la guerre de 50 jours à Gaza en 2014, a qualifié la bataille d'Al-Shuja'iyyeh de « nuit noire du Golan », avouant qu'il avait envoyé ses soldats dans un piège mortel à ce moment-là.