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Zoom Afrique 15 avril 2023

Mali: le Nord ne tombera pas entre les mains des terroristes

Actualité en Afrique :

  • Ghana : un nouveau vaccin contre le paludisme obtient le feu vert des autorités ;
  • Togo : Kara accueille la dernière étape du FOPAT du 17 au 20 avril ;
  • iHub : l’épicentre de l'innovation technologique au Kenya ;
  • Tchad : le nouveau gouverneur du Mayo Kebbi Ouest installé

 

Analyses de la rédaction :

Mali : le nord ne tombera pas entre les mains des terroristes

“Tidermène est tombée aux mains de Daech”, acronyme arabe de l'organisation Etat islamique, a dit un élu de la localité qui s'est replié à Ménaka, la capitale régionale. “Ce jour, ils distribuent des corans aux populations. Ils circulent en ville avec des armes”, a-t-il rapporté. Les jihadistes “ont demandé aux civils de Tidermène de circuler librement - vaquer à leurs occupations - et de s'apprêter à payer le zakat”, une taxe de fait prélevée au nom de l'islam, a dit un autre élu. Les régions de Ménaka et Gao, plus à l'ouest, sont le théâtre depuis début 2022 d'une vaste offensive de l'EIGS », lit-on dans les médias mainstream.

Mais Barkhane et alliés, déboussolés au Sahel, croient-ils que ce genre d’agissements forcera à ce que Bamako leur accorde à nouveau le droit de disposer librement du ciel malien pour étendre au sol le terrorisme vers le Niger et le Burkina voir aller de l’autre côté semer la discorde du côté du Maghreb ? Erreur ! Le Mali leur tiendra la tête. L'armée malienne avance à merveille et les chiffres le prouvent.

Soixante-six terroristes ont été tués par les Forces armées maliennes (FAMa) en novembre dernier contre 58 terroristes tués en octobre, selon un communiqué de la Direction de l'information et des relations publiques des armées (Dirpa) rendu public samedi 3 décembre.

Il y a peu, le Mali s'achetait un radar 3D et il semble que c'est en ce sens que la France se prépare sans se douter un seul instant que le Mali aussi se prépare militairement... cette fois c'est le clash pur et dur pour mettre à la porte l'occupation !

Burkina : le pays mobilisé contre le terrorisme

Au Burkina Faso, le gouvernement ne compte que sur lui même, sur ses capacités et sur son armée.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TROARE a présidé ce jour, l’hebdomadaire conseil des ministres, qui a examiné et adopté plusieurs dossiers soumis à son ordre du jour, selon le Porte-parole par intérim du gouvernement, Aboubacar SAVADOGO, ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi. Au titre du ministère de la Défense et des Anciens combattants, le conseil a adopté un décret portant mobilisation générale et la mise en garde. « Face à la situation sécuritaire à laquelle fait face le Burkina Faso, le salut de la nation repose sur un sursaut national de l’ensemble des filles et des fils en vue de trouver une solution », a indiqué le ministre d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants, le colonel-major Kassoum COULIBALY. L’adoption de ce décret portant mobilisation générale et la mise en garde vise à donner à l’Etat tous les moyens nécessaires pour faire face à la situation sécuritaire. Il s’agit surtout à travers ce décret de donner un cadre juridique, légal à l’ensemble des actions à mettre en œuvre pour faire face à la situation que vit le Burkina Faso.

Selon la loi portant organisation de la défense nationale, « en cas de danger menaçant la sécurité et l’intégrité territoriale, la sécurité des institutions et celle des populations, le chef de l’Etat peut, outre l’état d’exception, décréter pour tout ou partie du territoire national : la mise en garde, l’état d’urgence, la mobilisation générale ».

Les autorités ont également décrété la « mise en garde » qui regroupe selon la source sécuritaire un ensemble de mesures décidées par le chef de l'État visant à « assurer la liberté d'action du gouvernement (...) et à garantir la sécurité des opérations de mobilisation ou la mise en action des forces armées ».

Le fait que le Burkina s’organise pour sa défense et crée ses propres forces pour combattre le terrorisme fait craindre…

Cette initiative lancée par le président signifie le renforcement de l'armée nationale et des VDP.

Éthiopie : la production de blé devrait augmenter de 27 % à 7 millions de tonnes en 2022/2023

Alors qu'en janvier 2022 les USA ont exclus l'Éthiopie de l'AGOA, le pays vient de marquer des points dans le secteur économique.

L’Éthiopie est le premier producteur de blé en Afrique subsaharienne. Le pays qui ambitionne de réaliser l’autosuffisance dans la céréale se rapproche un peu plus chaque année de son objectif.

En Éthiopie, la récolte de blé est attendue à 7 millions de tonnes pour le compte de la campagne de 2022/2023. C’est ce qu’indique le Département américain de l’agriculture (USDA) dans sa dernière note sur les prévisions agricoles concernant le pays des Négus.

Ce volume marquerait une hausse de 27 % par rapport au stock de 5,7 millions de tonnes produites au cours de la campagne précédente et signerait un nouveau record pour la filière. Selon les détails fournis par le document, cette embellie est attribuable à une bonne répartition des pluies dans les principales zones de cultures situées sur les hauts plateaux éthiopiens.

À cela s’ajoute une augmentation de 18 % de la superficie emblavée principalement dominée par la culture du blé irrigué et qui a atteint 2,3 millions d’hectares contre 1,9 million d’hectares précédemment.

L’USDA indique par ailleurs que le rendement est prévu pour augmenter de 8 % par rapport à l’année précédente et de 6 % par rapport à la moyenne quinquennale de ces dernières années pour atteindre un niveau historique de 3 tonnes par hectare.

Il faut noter que dans le pays d’Afrique de l’Est, la consommation annuelle de blé est évaluée à près de 7,3 millions de tonnes. La céréale est principalement cultivée dans les régions d’Oromia et d’Amhara.

Une armée asymétrique chargée de protéger les civils côte à côte avec l'armée nationale et pourquoi pas s'en prendre à la force d'occupation ne peut être accepté par cette force occupante.

Le Burkina Faso a décidé de ne pas accepter les fausses interventions des militaires occidentaux qui ne sont pas sur le continent pour la lutte contre le terrorisme, mais plutôt en qualité d’occupant. Les Burkinabés ne pouvaient pas accepter cela. Le pays a opté pour une résolution du problème au niveau national et même régional, tout comme beaucoup de pays du continent. D’autres pays d’Afrique emboîtent le pas au Burkina Faso, car l’efficacité de cette initiative ne fait plus aucun doute, contrairement aux pays africains qui abritent les bases militaires occidentales et qui ont une présence massive de soldats, les attaques terroristes sont également élevées, mais elles ne touchent pas seulement les frontières, elles ont également lieu au centre du pays, contrairement au Burkina Faso.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV