Robert Carter
Press TV, London
Cette décision a d'abord été défendue par le propriétaire de Twitter, le milliardaire Elon Musk, qui s'est même moqué de ce marquage dans une série de tweets.
Plus tard, Elon Musk a affirmé que tous les médias étaient influencés, mais qu'il pensait que la BBC était "l'un des médias les moins influencés".
La chaîne publique britannique s'est opposée à la décision de M. Musk et a contacté Twitter directement. Mercredi, un journaliste de la BBC a interpellé M. Musk lors d'une interview. L'entretien ne s'est toutefois pas déroulé comme prévu.
Avant la prise de contrôle de Twitter par M. Musk en 2022, le site désignait depuis longtemps les chaînes d'information et leurs journalistes comme étant "affiliés à l'État", mais il n'appliquait ces règles qu'aux médias des pays en désaccord avec l'Occident, à savoir l'Iran, la Russie et la Chine.
Ces désignations s'accompagnaient souvent d'interdictions ou de fermetures totales de pages. Chris Williamson, ancien législateur britannique et présentateur télé, a été l'une des personnes touchées par la censure de Twitter.
Malgré les critiques de M. Musk à l'égard des médias occidentaux, il a accepté ce qui semble être un compromis et reformulé la désignation en "financé par le public", ce qui laisse entendre que les radiodiffuseurs comme la BBC ne subiront probablement jamais le même traitement que leurs homologues de l'Est sur ce réseau de médias sociaux.
