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Palestine déclassifiée : célébration de la journée de Qods

Inaugurée par l’Imam Khomeini en 1979, la journée de Qods est célébrée depuis dans le monde entier. C’est une journée de solidarité internationale avec le peuple palestinien nommé avec le mot arabe pour Jérusalem, la capitale de la Palestine.

L’entité sioniste a intensifié ses tentatives de répression de Qods le lendemain du massacre de Gaza entre le 27 décembre 2008 et le 18 janvier 2009. L’entité israélienne a déclenché la terreur sur Gaza, tuant environ 1 500 Palestiniens. En revanche, 13 colons sont morts dont quatre ont été tués par erreur par leur propre camp.

La répulsion mondiale contre le massacre a conduit à une augmentation significative du soutien aux Palestiniens et des protestations mondiales. Par conséquent, les actifs d’Israël ont multiplié leurs tentatives pour écraser le mouvement pro-palestinien.

Au fil du temps, la marche de la journée de Qods deviendrait un élément clé de cette activité. Par exemple, au Royaume-Uni, pendant 27 ans, la manifestation annuelle de la journée de Qods s’est terminée par un rassemblement sur l’emblématique à Trafalgar Square, au cœur de Whitehall et à quelques mètres de Downing Street, la résidence du Premier ministre britannique.

Les manifestations contre la journée de Qods au Royaume-Uni avaient commencé en 2007, organisées par le blog pro-sioniste islamophobe Harry's Place.

En 2009, pour la première fois, les organisateurs se sont vu refuser le rassemblement à la place Trafalgar à la suite de menaces de groupes islamophobes. La marche a également été suivie d’une contre-manifestation au cours de laquelle les partisans iraniens du Shah déchu d’Iran, l’extrême droite et bien sûr les sionistes ont fait cause commune. Depuis lors, la pression sur la journée de Qods au Royaume-Uni n’a fait qu’augmenter.

En 2016, il y a eu des plaintes des groupes d’extrême droite et des sionistes concernant la présence de drapeaux du Hezbollah. En 2017, la Fédération sioniste et une série de groupes sionistes ont organisé une contre-manifestation. Plus tard, des militants ont déposé des plaintes contre l’un des orateurs -Nazim Ali, un pharmacien- et ont tenté de le faire renvoyer de son travail en utilisant de fausses allégations d’antisémitisme pour se plaindre auprès de son organisme de réglementation, le Conseil pharmaceutique général.

Ce conseil a conclu que ses paroles n’étaient pas antisémites, mais les sionistes, à l’aide d’un groupe d’avocats britanniques pour Israël et de la Campagne contre l’antisémitisme, qui sont tous deux étroitement liés à l’entité sioniste, ont continué à harceler Nazim Ali.

Dès années plus tard, l’affaire doit encore être définitivement tranchée. Cela laisse la voie libre aux groupes sionistes pour harceler et intimider toute personne qui s’exprime sur la Palestine, au point de les enfermer dans des procédures judiciaires pendant des années et de faire perdre potentiellement leur réputation, leurs emplois et leurs moyens de subsistance.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV