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E-Press du 8 avril 2023

Au sommaire :

1- Cisjordanie : trois Israéliennes tuées dans la vallée du Jourdain, le Hamas salue

Deux Israéliennes ont été tuées et une autre grièvement blessée par des tirs dans le nord de la Cisjordanie, à la suite des tensions accrues dans les territoires palestiniens occupés depuis que les forces israéliennes ont violemment pris d'assaut l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa et attaqué des fidèles palestiniens. Ces Israéliennes ont été abattues le vendredi 7 avril près de la colonie illégale de Hamra, dans la vallée du Jourdain. Deux d'entre elles ont été tuées dans la fusillade. L'agence de presse palestinienne Shehab News a ensuite indiqué que la troisième Israélienne avait succombé à ses blessures.

Selon un rapport publié ultérieurement par Fars News, quatre colons ont également été blessés à Tel-Aviv, suite à une attaque à la voiture survenue dans la nuit de vendredi à samedi.

Les forces militaires israéliennes ont encerclé la ville d'Ariha et ont mis en place des mesures de « sécurité strictes » pour rechercher les auteurs de l'attentat.

Dans la foulée, le chef de la police du régime de Tel-Aviv, Kobi Shabtai, a appelé tous les Israéliens titulaires d'un permis de port d'armes à tirer sur les Palestiniens.

En réaction à l'opération palestinienne réussie, Hazem Qassem, porte-parole du mouvement de la Résistance islamique de Palestine, le Hamas, a déclaré que les sionistes avaient subi un nouveau coup dur de la part des combattants de la Résistance en Cisjordanie occupée. Cette opération est un message fort indiquant que les crimes commis par les Israéliens contre la mosquée Al-Aqsa ne peuvent être tolérés et que la Résistance restera active en tout lieu pour repousser l'agression et protéger le peuple palestinien et les lieux saints, a annoncé le mouvement palestinien.

Le Hamas a également mis en garde Israël contre « la poursuite de ses crimes contre la mosquée Al-Aqsa », affirmant que la Palestine doit rester « purement islamique, sans place pour l'occupation ».

 

2- Palestine libre : un conducteur italien fonce sur la foule

Au moins une personne est morte et sept autres ont été blessées par une automobile à Tel-Aviv, dans la soirée du 7 avril. Le conducteur a percuté des passants sur une promenade tout en utilisant son arme à feu. 

En territoires occupés, un conducteur a foncé sur des passants sur une piste cyclable. Il conduisait le long de la promenade de Tel- Aviv lorsqu'il a commencé à tirer sur des civils à proximité, tuant un homme.

Au moins sept personnes ont également été blessées, selon la police israélienne. Diverses images de cette scène ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Les médias locaux ont indiqué que l'agresseur avait été abattu par la police israélienne après que son véhicule s’est renversé. L'homme a été identifié comme un ressortissant italien. Âgés de 17 à 74 ans, les blessés ont été hospitalisés, incluant quatre touristes : trois Britanniques et un Italien.

Le régime sanguinaire que l'on nomme en occident « Israël » a annoncé vendredi soir la mobilisation de policiers de réserve et des renforts militaires sur fond d'une nouvelle escalade des tensions au Proche-Orient.

Avant l'aube, Israël avait mené des frappes militaires à Gaza et dans le sud du Liban contre des positions du mouvement Hamas, en riposte aux tirs de dizaines de roquettes la veille sur son territoire.

Cette nouvelle poussée de fièvre fait suite à l'irruption des forces israéliennes et aux violences mercredi dans la mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l'islam, ayant entraîné une vague de condamnations internationales tandis que le Hamas a dénoncé un « crime sans précédent » d'Israël, en plein ramadan.

 

3- Ukraine : la Hollande dévoile les secrets de l'Occident

Victime d’un canular téléphonique, l’ancien président français François Hollande a avoué que des pays occidentaux participaient de facto au conflit en Ukraine, dont l’issue doit définir « un nouvel équilibre du monde ». Il a conseillé à Kiev de continuer à demander que lui soit livré « massivement » du matériel militaire.

Persuadé qu’il parlait à l’ex-président ukrainien Petro Porochenko, l’ancien locataire de l’Élysée François Hollande s’est révélé très franc lors d’un canular téléphonique organisé par les célèbres imitateurs russes Alexeï Stoliarov et Vladimir Kouznetsov, alias Lexus et Vovan.

L’homme politique a notamment reconnu que ce qu’il se passait en Ukraine était l’affrontement de l’Occident avec la Russie, dont l’issue devait définir « un nouvel équilibre du monde ».

« Oui, ils ne veulent pas être des belligérants au sens où la Russie pourrait trouver prétexte dans leur soutien pour agir sur un pays européen voisin et entraîner le monde dans une guerre […], mais sans être belligérants, ils sont comme tu l’as dit belligérants ».

Parlant d’Emmanuel Macron et du rôle de la France dans le conflit, M.Hollande a confirmé que l’Élysée était prêt à continuer à livrer des armes à Kiev. Cependant, l’ancien Président a conseillé à Kiev de demander à Paris ou Londres des armes qui peuvent être utilisées dans des « délais rapides » et qui n’exigent pas une longue formation.

« Donc tout ce qui peut être un matériel immédiatement disponible pour résister à l’offensive russe, c’est ça qu’il faut demander aussi bien au Premier ministre britannique qu’aux pays européens. Et de les livrer massivement et pas simplement au compte-gouttes ».

Pas question de négocier avec Moscou

Dans le même temps, M.Hollande n’a pas apprécié l’idée de pourparlers avec Moscou et a proposé de « poursuivre le combat » tant que l’Ukraine le veut.

« La question c’est de savoir si l’Ukraine [...] a des moyens militaires de faire reculer Poutine. Et si elle ne les a pas, ces moyens militaires, alors si, la négociation est nécessaire ».

Dans ce contexte, il a admis que si les Ukrainiens ont l’état d’esprit de combattre jusqu’au bout, le conflit pourrait durer jusqu’à la mort du dernier Ukrainien mais que dans ce cas-là, les Occidentaux ne doivent pas évoquer la possibilité de négociations.

Tout comme Angela Merkel en décembre dernier, M.Hollande avait finalement avoué que les accords de Minsk avaient donné à l’Ukraine du temps pour renforcer ses forces armées et donc, qu’ils n’avaient pas pour but de faire revenir la paix dans le Donbass.

Source : sputniknews.africa

 

4- Un Algérien blessé par balle après avoir manqué de percuter un policier en France

Un policier français a blessé par balle un sans-papiers de nationalité algérienne à Grenoble, après avoir utilisé sans succès un pistolet à impulsion électrique. Titulaire de l’obligation de quitter le territoire, l’homme n’avait pas voulu obtempérer à un contrôle routier. Touché au niveau de l'aine, il a été hospitalisé.

Un ressortissant algérien de 25 ans a été blessé à Grenoble par le tir d'un policier après avoir tenté de se soustraire à un contrôle, manquant de percuter le fonctionnaire alors qu'il essayait de s'enfuir, a indiqué mercredi le parquet de Grenoble.

L'état du blessé, touché à l'aine, est « stable actuellement et en amélioration », expliquait le procureur Eric Vaillant en fin d'après-midi dans un communiqué.

Vers 13h30, le conducteur d'une Peugeot 206 a refusé d'obtempérer à un contrôle de la compagnie d'intervention de Grenoble, selon la même source.

Un agent tire plusieurs fois

Dans un premier temps, la voiture s'immobilise, le conducteur refuse de sortir. Un policier fait alors « usage à deux reprises du pistolet à impulsion électrique à travers la fenêtre ouverte du véhicule, sans succès », selon le communiqué.

Le conducteur se lance alors dans « de nombreuses manœuvres dangereuses » pour dégager son véhicule, détruisant des plots de stationnement, et avançant « délibérément sur un effectif de police qu'il manquait de percuter ». Quoique touché par un tir du policier, il parvient à prendre la fuite.

C'est finalement les pompiers qui signalent aux policiers un homme blessé par arme à feu, après un appel de sa femme. Il est retrouvé conscient, ainsi que sa voiture, à Sassenage (Isère), une commune au nord-ouest de Grenoble, et emmené à l'hôpital.

« Le conducteur du véhicule est de nationalité algérienne et faisait l'objet d'une obligation à quitter le territoire exécutoire sans délai. Connu de la justice pour des usages de stupéfiants, refus d'obtempérer, délits de fuite et ports d'arme, il était recherché », précise le procureur.

Une enquête a été ouverte pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique, menée par la sûreté départementale de Grenoble. L'IGPN a été saisie pour les blessures avec arme par personne dépositaire de l'autorité commises sur le conducteur du véhicule.

Source : AFP via Sputnik

 

5- Syrie : les militants du turkistan préparent des attaques de drone contre l'armée syrienne

Des militants du Turkestan dans le Grand Idlib préparent des attaques de drones contre l'armée syrienne (MoD russe)

Le Parti islamique du Turkestan (TIP), affilié à al-Qaïda, se prépare à lancer des attaques de drones depuis la région nord-ouest de la Syrie du Grand Idlib, a révélé en avril le chef adjoint du Centre russe pour la réconciliation des parties opposées en Syrie, le contre-amiral Oleg Gurinov. 6.

Le TIP est un proche allié de Hay'at Tahrir al-Sham (HTS), le dirigeant de facto du Grand Idlib et l'ancienne branche principale d'Al-Qaïda en Syrie.

L'officier russe a ensuite appelé les commandants de tous les groupes armés illégaux en Syrie à « s'abstenir de toute provocation et à s'engager dans des efforts de réconciliation pacifique dans les zones sous leur contrôle ».

Au cours des derniers mois, HTS et ses alliés ont intensifié leurs opérations contre les forces gouvernementales syriennes en menant des raids, en tirant des roquettes et en lançant des attaques de drones. Cinq raids ont ciblé des positions militaires autour du Grand Idlib en mars, une violation flagrante du cessez-le-feu dans la région, négocié par la Russie et la Turquie il y a près de trois ans. La plupart des attaques ont été repoussées.

La récente escalade des groupes terroristes dans le Grand Idlib vise à saboter les efforts russes pour normaliser les liens entre Ankara, qui maintient une force importante dans la région, et Damas.

Malgré la situation instable dans le Grand Idlib, le processus de normalisation a avancé plus tôt cette semaine alors que les vice-ministres des Affaires étrangères de Turquie et de Syrie se sont rencontrés à Moscou pour la première fois depuis des années. Damas a renouvelé ses appels à un retrait complet de l'armée turque du territoire syrien lors de la réunion.

Source : SouthFront

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SOURCE: FRENCH PRESS TV