Actualité en Afrique :
Le Ghana récolte 78 millions d’euros pour déployer des systèmes solaire+stockage en facturation nette;
Le Kenya lancera Taifa-1, son premier satellite opérationnel, le 10 avril;
Tchad : 380 membres du FACT graciés recouvrent leur liberté;
Cameroun : futur hub de recherche de l’Afrique centrale
Analyses de la rédaction :
Mali: l'armée contrôle tout
"Au Mali, un avion de l'armée malienne a survolé la ville de Kidal, dans le nord, ce mercredi 5 avril dans l'après-midi. Les ex-rebelles indépendantistes de la CMA, signataires de l'accord de paix de 2015, et dont Kidal est le fief, ont effectué des tirs de sommation. De quoi susciter une forte tension à la veille du 11e anniversaire de la proclamation d'indépendance de l'Azawad", c'est ce qu'on lit ce 5 avril sur RFI.
Selon ce média propagandiste:
"Il est environ 14 heures quand l'avion de chasse de l'armée malienne débute ses rotations, à basse altitude, au-dessus de Kidal. Aucune frappe, mais les ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) répondent par des tirs de sommation. Des survols similaires ont également eu lieu à Ber, Anefif et Amassine. « C'est un acte hostile, estime un cadre de la CMA, puisque ces avions ont survolé par surprise des zones sous contrôle de la CMA. "
En début de semaine, le porte-parole de l'armée malienne, le colonel Souleymane Dembélé, assurait, en réponse à des rumeurs sur les réseaux sociaux, qu'« aucune action néfaste ne serait entreprise à l'égard de Kidal », que les relations entre l'armée et les groupes armés signataires s'inscrivaient bien dans le cadre de l'accord de paix, et que l'armée n'avait pour cible que les groupes terroristes.
Qu'est ce qui dérange tant cette présence armée du Mali dans tout le territoire ?
En effet, dans le Nord, en dépit des violences croissantes des groupes financés et armés par Barkhane, des bombardements, des attaques de drones et même du déploiement d’une partie des forces de l’OTAN, l’armée malienne continue à tenir bon et ne se désengage pas puisque Gao, Kidal et le nord du Mali appartiennent aux Maliens et que près de 10 ans d’occupation étrangère ainsi que les tentatives destinées à réactiver le perfide accord d’Alger n’ont pas réussi à faire amputer le Mali de ses provinces stratégiques, d’où cette colère des Occidentaux et leur acolytes.
La situation est telle que les Africains ne veulent plus laisser passer quoi que ce soit. L’heure est à la révolte.
Cameroun: le rôle des USA dans la crise anglophone mise au grand jour
Un Américain d’origine camerounaise, Wilson Nuyila Tita, a été condamné mardi 4 avril, à « 63 mois de prison fédérale, suivis de deux ans de liberté surveillée » pour son soutien aux séparatistes camerounais, a annoncé dans un communiqué, mardi, le département américain de la Justice.
Wilson Nuyila Tita, 47 ans, a été condamné « pour complot, pour transport d'armes à feu avec numéro de série effacé, et pour la contrebande d'armes à feu et de munitions des États-Unis vers le Nigeria », a souligné dans le communiqué, le juge de district américain Richard D. Bennett.
« Les armes comprenaient des fusils de sniper, des fusils d'assaut SKS (certains avec des baïonnettes), d'autres fusils et plusieurs armes de poing. Il y avait 44 chargeurs de grande capacité, deux lunettes de visée et plus de 35 000 cartouches », a précisé le département américain de la Justice.
Selon la justice américaine, Tita a été reconnu coupable de ces accusations le 6 mai 2022, avec les coaccusés Eric Fru Nji, 42 ans, de Fort Washington, Maryland, et Wilson Che Fonguh, 41 ans, de Bowie, Maryland, après un procès de deux semaines.
Selon les preuves présentées au procès, Tita et ses coaccusés « ont conspiré entre eux et avec d'autres pour exporter des armes à feu, des munitions et d'autres articles de type militaire des États-Unis vers le Nigeria ».
Les preuves au procès ont établi que « M. Tita et ses co-conspirateurs ont caché 38 armes à feu, dont 28 portaient les numéros de série effacés dans un conteneur d'expédition qu'ils ont envoyé du port de Baltimore en janvier 2019 ».
Les preuves ont aussi prouvé que Tita et ses co-conspirateurs « avaient dissimulé les armes à feu, les munitions, les lunettes de visée et d'autres articles dans des sacs de sport et des emballages (...) à l'intérieur d'unités de compresseur scellées, plaçant ces articles dans un conteneur d'expédition destiné au Nigeria ».
Ces derniers ont par ailleurs « communiqué sur leurs efforts et leurs plans pour expédier des armes et des munitions à l'aide d'une application de messagerie cryptée en ligne et de mots de code afin de dissimuler leurs activités ».
Il faut rappeler que le 21 mars dernier, l’américain de nationalité camerounaise, Eric Fru Nji, 42 ans, de Fort Washington, Maryland, a été aussi condamné à 63 mois de prison fédérale, suivis de deux ans de liberté surveillée pour les mêmes faits.
Les séparatistes sont une minorité, les Camerounais vivant en zone anglophone épaule l’armée camerounaise afin qu’ils se fassent arrêter. Ce sont ces séparatistes épaulés par les terroristes comme Boko Haram, qui s’attaquent aux civils et kidnappent des enfants. Les Camerounais en ont marre de ces pratiques. C’est eux qui payent le prix des exactions de ces séparatistes, téléguidés par Washington.
Ce n’est pas la première fois que le rôle des États-Unis et de ses acolytes est révélé.
Face à l’échec avec les séparatistes, Washington les a associés aux terroristes basés dans le nord du Nigéria afin de les réarmer et de les réorganiser pour attaquer le Cameroun.
L’armée camerounaise tient bon, car elle bénéficie non seulement du soutien de la population, mais surtout, elle est épaulée par les Camerounais vivant dans les zones anglophones et qui n’aspirent qu’à vivre en paix.
L’action en justice intentée par l’Afrique du Sud pour mettre fin à l’utilisation des vaccins à ARNm de Pfizer pourrait avoir des « conséquences mondiales »
par Dr Aseem Malhotra
Un groupe de scientifiques internationaux et d’experts de premier plan a engagé une procédure devant la Haute Cour de Pretoria pour faire cesser l’utilisation de la piqûre à l’ARNm de Pfizer.
Selon le Dr Aseem Malhotra, cardiologue de renommée mondiale, cette affaire pourrait avoir des « implications mondiales ».
Autrefois partisan des produits, le Dr Malhotra a perdu son père d’une maladie cardiaque peu de temps après son rappel et a depuis changé d’avis sur la thérapie génique par l’ARNm.
Il s’agit d’une demande de contrôle judiciaire des produits à ARNm de Pfizer, qui seraient « dangereux et inefficaces ».
Dans un communiqué de presse, Freedom Alliance South Africa (FASA), qui est le plaignant, demande une ordonnance du tribunal pour annuler l’autorisation du gouvernement pour le vaccin de Pfizer :
En plus d’exposer les faits montrant une augmentation sans précédent des lésions dues aux vaccins, les articles citent une nouvelle analyse de données réelles qui révèle une association avec une augmentation des décès dus à des causes COVID et non COVID chez les personnes vaccinées par rapport aux personnes non vaccinées. Les données à six mois de l’essai contrôlé randomisé de Pfizer ont révélé une augmentation de près de 50% du nombre de décès, toutes causes confondues, chez les personnes vaccinées (20 décès) par rapport aux personnes non vaccinées (14 décès).
Les données mondiales montrent des signaux alarmants et des corrélations entre l’administration des vaccins à ARNm COVID de Pfizer et l’augmentation sans précédent des effets indésirables graves chez les patients, notamment des handicaps, des anomalies fœtales, des cancers agressifs et des décès. Alors que la communauté médicale mondiale prend de plus en plus conscience du problème, la FASA s’est attaquée au gouvernement et à l’autorité de réglementation des médicaments, la SAHPRA, afin de préserver la santé publique.
« S’il est vrai qu’il a été possible de supprimer et de déformer les faits dans le discours public pour ou contre les vaccins, cela ne sera pas possible devant nos tribunaux ».
Le Dr Herman Edeling, éminent neurochirurgien sud-africain, est l’un des témoins experts dans cette affaire. Dans sa déclaration sous serment à l’appui de la demande, Edeling a déclaré : « Ces documents prouvent que le vaccin Comirnaty ne peut pas, et n’aurait jamais dû, être qualifié de « sûr et efficace ». Les demandes présentent des preuves évidentes que l’essai vaccinal de Pfizer pour le Comirnaty semble avoir été un lavage de cerveau – embourbé dans ce qui semble être une manipulation substantielle des données, des inexactitudes dans les données, et des déclarations inexactes sur les résultats ».
M. Malhotra a examiné les preuves fournies par M. Edeling et a déclaré que le dossier était « solide sur le plan factuel, médical et scientifique ».
« Il est très probable qu’il y aurait eu beaucoup moins de décès et de maladies dans la population mondiale si le vaccin n’avait jamais été approuvé », a déclaré M. Malhotra.
La procédure a été déposée le 23 mars et la date du procès n’a pas encore été fixée