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Retraite: des parlementaires de gauche demandent à Macron le "retrait" du texte

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La délégation des parlementaires communistes arrive devant l’Elysée pour déposer un courrier directement au Président de la république et demander le retrait de la #ReformeDesRetraites et le respect du parlement. ©Compte Twitter Sénateurs CRCE

Un groupe de parlementaires de gauche se sont rassemblés, mardi 4 avril, devant l’Élysée pour remettre un courrier à Emmanuel Macron lui demandant le retrait de la réforme des retraites.

Sur fond de dissensions au sein de la Nupes, une délégation de parlementaires communistes et centristes LIOT s’est rendue à l’Élysée pour déposer un courrier adressé au président, afin de réclamer à nouveau le retrait de la réforme des retraites.

Des parlementaires communistes et du groupe centriste Liot (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires), ont marché ce 4 avril vers l’Élysée. 

Les parlementaires ont déposé un courrier adressé directement au président de la République, pour exiger à nouveau le retrait de la réforme des retraites et davantage de respect pour le Parlement, alors que la contestation se poursuit dans le pays. 

« Un référendum, ce ne serait pas une capitulation », a déclaré le président du groupe communiste à l’Assemblée nationale comme le rapporte La Chaîne parlementaire. « Il faut retirer ce projet de loi », a de son côté ajouté Bertrand Pancher, résident du Groupe LIOT à l’Assemblée nationale. 

« Nous utilisons toutes les voies possibles de façon à alerter le gouvernement et le président de la République », a par ailleurs défendu ce dernier, reçu la veille à Matignon.

C’est dans ce contexte que le syndicat enjoint les agents à reprendre la mobilisation contre une réforme jugée « néfaste » pour des métiers « pénibles et insalubres », la veille de son examen par le Conseil constitutionnel.

Comme promis mercredi dernier, les éboueurs parisiens n’ont pas dit leur dernier mot. Si la collecte des déchets a repris dans les arrondissements administrés par la mairie de Paris la semaine dernière, après plusieurs jours d’interruption, une nouvelle action sociale se profile à l’horizon.

Pour faire plier le gouvernement sur le dossier de la réforme des retraites, la CGT FTDNEEA (Filière traitement des déchets, nettoiement et eau, égouts, assainissement, NDLR) de Paris a rédigé ce lundi un préavis de grève, peut-on lire dans un courrier adressé à Anne Hidalgo, la maire de la capitale.

En plus d’appeler les personnels du secteur à « participer activement et massivement aux journées d’actions intersyndicales et interprofessionnelles des jours à venir et notamment celle du 6 avril 2023 », le syndicat lance un « préavis de grève reconductible et indéterminée à partir du 13 avril 2023 ».

À l’heure actuelle, rappellent les représentants des salariés, les égoutiers et les techniciens des services opérationnels « peuvent prétendre à la retraite à 52 ans avec bonification », les éboueurs et les conducteurs « à 57 ans sans bonification ». Et « pour l’ensemble des autres personnels, c’est une retraite au minima à 64 ans qui est imposée avec logiquement une baisse des pensions ».

À la veille d’une mobilisation nationale, des opposants à la réforme des retraites ont bloqué le périphérique de Nantes le 4 avril entraînant en amont des bouchons de plus de 15 kilomètres. Une « Manif casserole » est également prévue par la CGT.

« Une manifestation sociale est en cours sur la RN844 à hauteur de la Porte de la Chapelle sur le périphérique est », a indiqué Bison Futé, précisant qu’« un bouchon de 15 kilomètres s’est formé en amont de la coupure d’axe dans le sens extérieur ».

Plusieurs barrages filtrants ont lieu dans la zone, d’après la même source. Ces perturbations affectent également le réseau de bus, selon le gestionnaire du réseau Tan.

Dans le Grand Ouest, plusieurs autres blocages sur les routes ont eu lieu en raison de ces manifestations sociales, comme à Vannes, Morlaix (Finistère) ou Saint-Brieuc, parfois dès 6 heures du matin, toujours selon Bison Futé.

À Nantes, vers 18h une « Manif casserole » est prévue dans le centre-ville « pour le retrait de la réforme des retraites et contre la répression des mouvements sociaux », a indiqué la CGT de Loire-Atlantique sur son site. 

À Rennes, une « retraite aux flambeaux » est également prévue en début de soirée à l’appel de plusieurs syndicats.

Alors que la grève nationale contre le projet impopulaire de Macron de relever l’âge de la retraite de 62 à 64 ans s’est poursuivie en France avec une intensité croissante, l’initiative des communistes pourrait être une dernière chance » à Macron.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV