Le président Ebrahim Raïssi a accepté l'invitation du roi d'Arabie saoudite Salmane ben Abdelaziz al-Saoud à se rendre à Riyad, a déclaré, lundi 3 avril, le premier vice-président iranien Mohammad Mokhber à l’agence de presse Mehr News.
« Le roi Salmane a invité le président [iranien] [à se rendre en Arabie saoudite] et une réponse positive a été donnée à cette invitation », a souligné Mokhber.
Faisant référence aux relations de l'Iran avec l'Arabie saoudite et d'autres États riverains du golfe Persique, le vice-président iranien a déclaré que les stratégies principales de M. Raïssi depuis le premier jour après son élection à la présidence ont été basées sur la promotion des relations avec les pays de la région.
« L'établissement de bonnes relations avec tous les pays voisins fait partie des stratégies principales du président Raïssi, qui sont actuellement poursuivies », a indiqué Mokhber.
Cette invitation est considérée comme une étape importante dans l'amélioration des relations entre l'Iran et l'Arabie saoudite.
À ce propos, on rappellera que Mohammad Jamshidi, l’adjoint du Bureau du président iranien chargé des Affaires politiques, a tweeté le 19 mars que le roi saoudien a invité le président iranien à effectuer une visite officielle à Riyad.
Il est également à noter que le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran s’est entretenu, jeudi 23 mars, avec son homologue saoudien, Fayçal ben Farhan al-Saoud, mettant l’accent sur la tenue d'une réunion irano-saoudienne dans un avenir proche afin d'échanger leurs vues sur la réouverture des ambassades et des consulats généraux respectifs.
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Suite aux pourparlers intensifs organisés par la Chine, l'Iran et l'Arabie saoudite ont finalement conclu l'accord le 10 mars pour rétablir les relations diplomatiques et rouvrir les ambassades et les missions dans un délai de deux mois.
Selon leur déclaration conjointe, l’Iran et l’Arabie saoudite ont souligné la nécessité de respecter la souveraineté nationale de l’autre et de s’abstenir de s’ingérer dans leurs affaires intérieures.
Ils ont convenu de mettre en œuvre un accord de coopération en matière de sécurité signé en avril 2001 et un autre accord conclu en mai 1998 pour stimuler la coopération économique, commerciale, d'investissement, technique, scientifique, culturelle, sportive et de jeunesse.
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