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Hamas : le plan de « milice privée » de Ben-Gvir révèle au grand jour la nature raciste et fasciste d'Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, s'adresse aux médias à l'hôpital Shaare Tzedek de Qods, le 28 janvier 2023.

Le mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas, a condamné les plans israéliens d'une « garde nationale » controversée souhaitée par le ministre de la Sécurité nationale d'extrême droite Itamar Ben-Gvir et estime que le plan témoigne de la nature raciste du régime occupant Qods. 

« La formation d'une milice privée et terroriste est une décision assez dangereuse et montre l'animosité grandissante des sionistes contre la nation palestinienne », a dénoncé le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, dans un communiqué.

Il a ajouté que la décision prouve que le « racisme » et le « fascisme » font partie intégrante de tous les comportements et politiques du régime de Tel-Aviv.

« Cette étape montre également que le nettoyage ethnique est toujours pratiqué par Ie régime sioniste contre la nation palestinienne  », a-t-il soutenu.

Le cabinet israélien a autorisé dimanche la création d’une garde nationale à la demande du ministre de la Sécurité Itamar Ben-Gvir, issu de l’aile ultra-nationaliste, accusé par ses opposants de vouloir mettre en place une milice privée.

« Un comité - composé de membres des agences de sécurité israéliennes - décidera si le chef de la police ou une autre entité dirigera cette garde », a indiqué le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. « Le périmètre d'action de cette garde sera établi par ce comité sous 90 jours », a-t-il ajouté. 

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Un communiqué du bureau de Ben-Gvir a déclaré que la garde, qui opérerait sous son ministère, traiterait des « scénarios d'urgence, des crimes nationalistes, de la terreur et du renforcement de la souveraineté ».

Des personnalités de l'opposition israélienne ont accusé Ben-Gvir de vouloir une nouvelle force pour réprimer les manifestations massives contre le plan controversé de refonte judiciaire.

Le chef de l'opposition Yaïr Lapid a critiqué, dimanche, sur son compte Twitter cette décision, estimant que le cabinet israélien réduisait le budget de tous les autres ministères « pour financer la milice privée de Ben-Gvir », la qualifiant de « fantaisie extrémiste de gens délirants ».

Il a estimé que les priorités du gouvernement étaient « ridicules et méprisables ».

Le chef de la police israélienne, l'inspecteur général Yaacov Shabtai, a également remis en question la nécessité de cette force. Il a notamment souligné que cette « garde nationale », si elle était autonome, sans lien avec la hiérarchie policière, « pourrait s'avérer très coûteuse et même nuire à la sécurité des citoyens ».

« Pourquoi Israël – qui dispose d’une armée, d’une police, de renseignements militaires, du Shin Bet, du Mossad, du Conseil de sécurité nationale, du service pénitentiaire, de la police anti-émeute, d’une équipe SWAT – a-t-il besoin d'une autre garde nationale ? », s’est interrogé Ayman Odeh, chef de la Liste arabe unie et président du parti arabo-juif Hadash au Parlement israélien.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV