L’ambassade de la République islamique d’Iran en Grèce a catégoriquement rejeté les allégations fausses et sans fondement selon lesquelles Téhéran était lié à un complot présumé visant à mener des attaques contre des zones fréquentées par des Israéliens dans le centre d’Athènes.
Dans un communiqué publié jeudi 30 mars, l’ambassade iranienne à Athènes a déclaré que le faux rapport faisait manifestement partie d’un scénario amateur monté de toutes pièces par le régime israélien pour détourner l’opinion publique et dissimuler ses développements internes.
La police grecque a arrêté mardi deux ressortissants pakistanais qui auraient planifié des attaques contre des cibles israéliennes et juives dans ce pays d’Europe du Sud-Est.
L’agence d’espionnage israélienne Mossad a prétendu dans un communiqué que les deux ressortissants faisaient « partie d’un vaste réseau iranien, opéré depuis l’Iran dans de nombreux pays ».
Les deux hommes, âgés de 27 et 29 ans, sont détenus au siège de la police dans le centre d’Athènes, ont indiqué les autorités grecques. Un troisième homme, qui ne se trouve pas en Grèce, était recherché pour interrogatoire et inculpé par contumace.
Une source policière a déclaré que les hommes avaient pris pour cible un bâtiment qui abrite un restaurant juif et un centre de prière.
Les allégations surviennent sur fond des manifestations massives dans les territoires occupés contre les réformes judiciaires du cabinet extrémiste du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
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Suite aux protestations des manifestants israéliens, Netanyahu a annoncé lundi soir qu’il gelait temporairement le projet de loi qui modifierait la composition du système judiciaire israélien. Il s’est tout de même dit déterminé à faire passer cette réforme judiciaire.
Les manifestants israéliens, cependant, ont juré qu’ils poursuivraient les manifestations dans les territoires occupés jusqu’à l’annulation complète des réformes judiciaires.