Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
Massacre de Moura: qui veut discréditer les Famas ?
Cela fait un an, ce lundi 27 mars 2023 que le massacre de Moura a eu lieu. Et pour cause, les médias de propagande français ne cessent d'appuyer sur leurs mensonges qui consistent à accuser l'armée malienne et ses alliés russes d'avoir été à l'origine "d'un massacre".
A l'époque déjà, le Premier ministre malien avait mis les points sur les "i".
Choguel Maïga avait vivement dénoncé la campagne en cours contre le Mali. Une campagne dont tout le monde connaît et la source et les commanditaires. « Nous faisons face à une situation où n’ayant pas pu nous faire courber l’échine, certains de nos partenaires ont décidé de changer de fusil d’épaule afin de discréditer l’action du gouvernement et des forces armées et de sécurité », avait alors martelé le PM.
Devant une assistance attentive, Choguel K Maïga n’a pas porté de gang pour dire toute la vérité autour de l’opération des FAMA à Moura. « Nous faisons face à une situation où n’ayant pas pu nous faire courber l’échine, certains de nos partenaires ont décidé de changer de fusil d’épaule afin de discréditer l’action du gouvernement et des forces armées et de sécurité. Cela s’appuie sur des faits qui ressemblent souvent à la vérité. Depuis quelques jours, il y a une campagne contre l’armée malienne et contre le gouvernement, consécutivement à ce qui s’est passé à Moura. Ce qui s’est passé en réalité à Moura ? Aujourd’hui, l’armée dispose de gros moyens d’observation. C’est avec ces moyens que nous avons pu neutraliser les nids des terroristes qui étaient basés dans la forêt de Ouagadou (frontière mauritanienne) ».
Un an après, RFI, média de propagande poursuit ses accusations.
"Ce village, dans la région de Mopti, dans le centre du Mali, a été le théâtre d'une opération antiterroriste de l'armée malienne et de ses supplétifs russes. Opération qui a duré cinq jours et au cours de laquelle plusieurs centaines de personnes ont été tuées. Les survivants ont également rapporté des actes de torture et de viols. Mais douze mois plus tard, les conclusions des enquêtes promises par la justice militaire malienne, comme par la Mission des Nations unies dans le pays, n'ont toujours pas été publiées, "lit-on sur RFI.
Le procureur du tribunal militaire de la région de Mopti avait promis, dans un communiqué daté du 6 avril 2022, que les résultats des « investigations approfondies » menées par la gendarmerie malienne seraient rendus publics, pour « faire toute la lumière » sur les « allégations d'exactions » portées contre l'armée malienne et ses supplétifs russes.
Avant même l’ouverture de cette procédure, l’état-major des armées du Mali avait jugé « infondées » des accusations destinées à « ternir l’image des Fama » (Forces armées maliennes), louées pour leur « professionnalisme ».
Depuis l’opération sans précédent des Forces Armées Maliennes (FAMa) qui a fait des centaines de morts côté ennemis, le 27 au 31 mars 2022 à Moura, une localité située dans la région de Mopti, les réactions ne cessent de bondir de par le monde entier. Si les alliés du Mali se réjouissent d’une « victoire importante » contre le « terrorisme », la France et certaines Organisations de Défenses des droits de l’Homme dénoncent une « exaction » contre les civils. Devoir de justice ou simple incrimination de l’intervention Russe au Mali ? En tout cas, Moscou et Pékin ont bloqué une demande du Conseil de sécurité de l’ONU d’avoir des “enquêtes indépendantes” sur cette opération à Moura.
Personne n'est surpris de voir les FAMa être accusées de la sorte depuis plusieurs mois maintenant, surtout depuis que le Mali a tourné dos à la France et est proche de la Russie et des pays du bloc de l’Est.
Jamais et au grand jamais, les FAMas n’utiliseront leurs armes contre une ethnie au Mali. On sait que ces organisations ne vont pas s’arrêter après l’étape de Moura, elles sont au four et au moulin pour faire passer les soldats maliens comme des nazies, mais elles vont échouer, car le Mali est un pays multiséculaire et multiethnique de plusieurs centaines d’années d’existence.
Burkina: l'armée marque de points
L’agence d’Information du Burkina Faso a rapporté que « l’armée burkinabè a surpris une cinquantaine de cadres terroristes en pleine réunion dans la zone de Oursi, dimanche ».
L’armée burkinabè a neutralisé, dimanche, dans la zone de Oursi (Oudalan, Nord), une quarantaine de terroristes lors d’une opération aérienne.
C’est ce qu’a rapporté l’agence d’Information du Burkina Faso, précisant que « l‘armée burkinabè a surpris une cinquantaine de cadres terroristes alors qu’ils étaient en pleine réunion dans la zone de Oursi, dimanche ».
D’après l’agence de presse officielle, « une quarantaine de terroristes ont été neutralisés. Alors que la traque de ces éléments se poursuit ».
La télévision nationale du Burkina a également rapporté, dimanche, « que les terroristes n’ont d’autre choix que de déposer les armes ».
À noter que « l’armée burkinabè a acquis récemment des vecteurs aériens de pointe et que des opérations aéroterrestres d’envergure, sont engagées sur plusieurs fronts », a fait savoir la même source.
Et de noter que « le Mali a annoncé, mi-mars, sa volonté de partager ses nouvelles acquisitions avec le Burkina ».
Ces évolutions interviennent alors que plus le temps passe, plus l'armée burkinabè avance à merveille et reprend un à un le contrôle des zones occupées.
Depuis l'expulsion des forces françaises du Burkina Faso, l'armée appuyée par les Forces de Défenses volontaires avancent doucement, mais sûrement et marque chaque jour des points contre les terroristes.
L’armée avance forte et sûre, et peuple lui apporte son soutien. D’ailleurs cette coalition que le Burkina Faso vient de nouer avec son voisin malien est sur une nouvelle route et s’étend partout en Afrique.
Kamala Harris au Ghana, analyse
La vice-présidente américaine Kamala Harris s'engagera mardi à ouvrir une nouvelle ère de partenariat avec l'Afrique lorsqu'elle s'exprimera depuis le Black Star Gate, qui commémore l'indépendance du Ghana.
Mais quel est le réel objectif de cette visite ?
Luc Michel, géopoliticien nous en dit plus.