Robert Carter
Press TV, Genève
Succès. Après 10 jours de négociations difficiles en Suisse, les parties en conflit au Yémen ont convenu d'un échange de prisonniers qui verra la libération imminente de 887 détenus.
Après des années d'impasse, ce dernier accord soutenu par les Nations Unies suggère que les relations évoluent dans la bonne direction. Avec une promesse supplémentaire de se retrouver en mai.
L'accord est intervenu juste avant le mois béni de Ramadan et suscitera certainement l'espoir d'une résolution définitive du conflit. La reprise des relations entre l'Iran et l'Arabie saoudite reflète le sens de l'optimisme régional.
L'envoyé spécial de l'ONU pour le Yémen a fait l'éloge de cette évolution, mais a rappelé à point nommé qu'il restait encore beaucoup à faire.
Press TV a réalisé un entretien exclusif avec le chef des affaires des prisonniers du Yémen, qui dirige la délégation de Sanaa. Il a reconnu le rôle de l'Arabie saoudite dans les derniers pourparlers, mais s'est dit préoccupé par l'incapacité de l'ONU à obtenir des résultats plus significatifs.
L'Arabie saoudite et ses alliés ont lancé la guerre dévastatrice contre le Yémen en mars 2015 avec le soutien armé et logistique de leurs partenaires occidentaux, tuant des centaines de milliers de Yéménites.
La trêve la plus récente, qui a commencé en avril 2022, avait ravivé les espoirs d'une paix durable, mais la coalition dirigée par l'Arabie saoudite a violé les termes de l'accord de cessez-le-feu, incitant les Yéménites à poursuivre la résistance.