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Irwin Cotler : atout du régime sioniste

Irwin Cotler : atout du régime sioniste

Le lobby israélien travaille directement avec le gouvernement canadien et les grandes entreprises technologiques pour faire taire les voix qui critiquent les politiques racistes d'Israël.

En septembre dernier, une commission parlementaire internationale s'est réunie à Washington pour exiger que Twitter supprime le compte du Canadien d'origine palestinienne Laith Marouf. M. Marouf est producteur multimédia et consultant principal au Community Media Advocacy Center au Canada. Il soutient activement les droits des Palestiniens depuis longtemps.

L'audition du groupe de travail interparlementaire sur la lutte contre l'antisémitisme en ligne s'est tenue le 16 septembre et a permis d'entendre des responsables de Twitter, YouTube, Meta et TikTok.

La commission se dit "bipartisane" et comprend des parlementaires d'Israël, des États-Unis, du Canada, de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, de l'Afrique du Sud et du Royaume-Uni. Cette affirmation de "bipartisme" est rapidement démentie. Les quatre membres sud-africains s'identifient comme des sionistes et font partie de l'Alliance démocratique, le parti raciste pour lequel la plupart des Sud-Africains blancs votent. Aucun membre du Congrès national africain n'est impliqué.

Parmi les membres américains du groupe de travail figurent Debbie Wasserman Schultz, députée démocrate qui s'est rendue en Israël avec l'AIPAC, et Ted Deutch, directeur général de l'American Jewish Committee, groupe de pression sioniste.

Les représentants britanniques sont Andrew Percy, un député conservateur qui s'est converti au judaïsme en partie en raison d'un "engagement inconditionnel à soutenir Israël", et Alex Sobel, un partisan de longue date du Mouvement sioniste travailliste juif (JLM).

Aux côtés de deux membres de la Knesset se trouvait l'ancienne députée Michal Cotler-Wunsh. Le journaliste très respecté Gideon Levy l'a décrite comme "une experte en droits de l'homme, une intellectuelle éclairée" et "nationaliste, raciste, cruelle".

Le célèbre politicien et avocat canadien Irwin Cotler était également présent. Il est l'envoyé spécial du Canada pour la mémoire de l'Holocauste et la lutte contre l'antisémitisme, un poste doté de 5,6 millions de dollars canadiens sur cinq ans à partir de 2022. Il est également le beau-père de Michal Cotler-Wunsh.

Sans surprise, aucun représentant d'origine arabe ou palestinienne n'a été impliqué dans le groupe de travail.

Laith Marouf a passé la majeure partie des deux dernières décennies à lutter contre les efforts des sionistes pour le censurer. Le premier cas de ce genre s'est produit à l'université de Concordia en 2001, lorsqu'il a été le premier candidat arabe élu à l'exécutif d'un syndicat étudiant au Canada. Quelques mois après sa nomination, il a été "sommairement expulsé... pour avoir écrit que le sionisme est la suprématie juive".

À l'époque, Irwin Cotler est député et déjà partisan du sionisme. Les camarades de Marouf ont occupé son bureau, après quoi la police a été appelée sur les lieux.

À l'époque, l'épouse de Cotler, Ariela, est également impliquée dans les événements. Elle était présidente du conseil d'administration de Hillel Montréal. Hillel est l'organisation sioniste des étudiants sur les campus du Canada et des États-Unis. Auparavant, Ariela était secrétaire parlementaire de Menachem Begin.

Comme on peut le voir, Laith Marouf a été censuré par des membres d'un lobby malhonnête d'idéologues sionistes se faisant passer pour des parlementaires indépendants.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV