La police française a affronté des manifestants qui se sont rassemblés pour une troisième nuit consécutive à Paris, exigeant la démission du président Emmanuel Macron.
Les manifestations antigouvernementales de ce samedi 18 mars en France ont été émaillées de violence policière et d’interpellations de manifestants.
Selon Sky News, les manifestations antigouvernementales se sont poursuivies en France contre le plan de réformes des retraites d’Emmanuel Macron et ont dégénéré en violence avec l’intervention de la police.
À Paris, des accrochages ont éclaté entre policiers et manifestants et la plupart des affrontements et des violences se sont concentrés sur la place de la Concorde.
Les manifestants français sont en colère contre la décision de Macron de relever l’âge de la retraite de 62 à 64 ans et le déclenchement de l’article 49.3.
"Macron, démissionne !" et "Macron va s'effondrer, nous allons gagner", ont scandé samedi des manifestants sur la place d'Italie dans le sud de Paris.
La police anti-émeute a ensuite utilisé des grenades lacrymogènes et s'est heurtée aux manifestants alors que des poubelles étaient incendiées.
Le plan de retraite de Macron a été présenté à plusieurs reprises à l’Assemblée nationale au cours du mois dernier, mais n’a pas obtenu suffisamment de voix, et il y a deux jours, le président français a demandé à la Première ministre d’utiliser des pouvoirs spéciaux pour mettre en œuvre ce plan controversé, selon lequel le gouvernement pourrait faire adopter son plan sans le vote de l’Assemblée nationale.
Ce qui s’est passé ce soir à Paris est encore une fois une honte internationale.
— Marcel (@realmarcel1) March 18, 2023
Une démocratie défaillante, c’est ça.
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Selon des sources françaises, des manifestants se sont rassemblés à l’appel du syndicat Solidaires place de la Concorde à Paris, non loin de l’Assemblée nationale où Elisabeth Borne a déclenché l’article 49.3. Des représentants de plusieurs organisations de jeunesse, syndicats étudiants (Alternative), et organisations politiques (Jeunes insoumis, Jeunes écologistes, NPA Jeunes), à l’initiative de cette manifestation, étaient présents.
Selon une source policière, ils étaient « quelques milliers » à Paris, où les forces de l’ordre sont intervenues en début de soirée. Elles sont entrées en action, notamment avec des canons à eau et des gaz lacrymogènes.
Selon la chaîne de télévision française BFMTV, la police a interpellé 61 personnes à la suite des manifestations de vendredi. Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré que ce nombre s’ajoutait aux 310 personnes arrêtées jeudi, dont 258 à Paris. Par conséquent, le nombre total de personnes arrêtées dans les manifestations parisiennes a atteint plus de 370 personnes au cours des deux jours de jeudi et vendredi.
Selon des sources d’informations, de nouvelles manifestations sont prévues dans toute la France dans les prochains jours, et ces manifestations pourraient paralyser l’Hexagone, qui est déjà en proie à une grève syndicale. Les manifestants ont annoncé dans leurs manifestations qu’une retraite digne et confortable était un droit absolu en France.
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