Quatre journalistes travaillant pour France 24, la chaîne française d’information, ont été suspendus suite à la révélation de messages pro-palestiniens qu’ils ont diffusés sur les réseaux sociaux, et ce, alors que les crimes du régime israélien à l’encontre des Palestiniens ne sont un secret pour personne.
Après la mise en cause d’une journaliste et de trois correspondantes arabophones de France 24 au sujet des propos pro-palestiniens qu’ils auraient postés sur leurs pages personnelles sur les réseaux sociaux, la direction de la chaîne a immédiatement déclenché un audit, comme elle l’a fait savoir en interne dès le 10 mars. Dans l’attente des résultats de cet audit, les quatre personnes concernées avaient été dispensées d’activité.
Plus tard, le 15 mars, France 24 a mis fin à toute collaboration avec la journaliste arabophone, Joëlle Maroun, travaillant pour elle au Liban et l’accusée d’avoir publié par le passé des messages antisémites sur les réseaux sociaux, selon un communiqué interne auquel a eu accès l’AFP.
Selon Le Figaro, ces quatre journalistes ont fait l’objet de mises en cause par l’ONG américaine CAMERA, reprises par le Centre Simon Wiesenthal, qui organise lui une veille sur des informations concernant Israël.
Pour justifier la mesure anti-palestinienne, la chaîne a prétendu que la suspension de ces journalistes a été effectuée afin de « protéger l’intégrité du travail de toute la rédaction arabophone de France 24, dont les contenus éditoriaux, tant à l’antenne que sur les environnements numériques, en font une chaîne d’équilibre, non partisane ».