Seyyed Hassan Nasrallah a déclaré que la Résistance avait gagné en gardant foi en Dieu et espoir en ses troupes.
Selon l'IRNA, le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a fait un discours lors d'une cérémonie marquant l'anniversaire de la création d'une institution de formation et d'éducation islamique et à l’occasion aussi et surtout de la date marquant la naissance bénie de l'imam Mahdi, le 12e imam des chiites.
« Le plus important message est de garder l’espoir et de sauvegarder la culture. L'espoir pour l'avenir signifie qu'il n'y a pas de portes fermées et que l'obscurité ne sera pas éternelle ; au contraire, lui succédera la lumière. Aussi il n'y a pas d'injustice absolue et la justice règne au final. Garder espoir fait partie de notre culture religieuse. Pour celui qui croit en Dieu, le désespoir ne signifie rien. »
Il a ajouté : « L’attitude la plus désespérée et la plus dangereuse serait d'accepter l'occupation et les conditions créées par les occupants. Or, la Résistance au Liban s’est levée avec tous ses groupes en envisageant l’avenir avec un esprit très positif et elle a insisté sur le fait que nous pouvons vaincre l’ennemi et mettre fin à l'ère de la rébellion israélienne et détruire son armée qui a été décrite comme invincible. La Résistance était le résultat de notre espoir et la reddition aurait été le résultat de notre éventuel désespoir. La Résistance a remporté de grandes victoires avec son esprit positif. »
« La Résistance, c’est ce même espoir qui a fait remporter des victoires rapides contre l'ennemi israélien. En 2000, la Résistance a continué avec cet espoir, et en 2006, c’est avec espoir que la Résistance s’est tenue debout en montrant son endurance et son côté inébranlable », a souligné Seyyed Hassan Nasrallah.
« L'Amérique a échoué en Irak et en Afghanistan et son projet au Moyen-Orient a été étouffé », a-t-il rappelé.
Le secrétaire général du Hezbollah a dit aussi : « L'ennemi a aussi causé tueries, déplacements et destructions de maisons dans le but de faire naître et faire grandir la désespoir en nous. »
Il a souligné le massacre de Bir al-Abed en 1985 : « Plus de 75 personnes ont été tuées en martyre et 270 autres ont été blessées et le but de ce massacre qui a été ordonné par les États-Unis, était de semer le désespoir dans notre cœur. »
« Nous rappelons à tous ceux qui menacent de nous tuer et de nous assiéger que ce ne sont pas des choses qui nous feront nous rendre ou qui puissent même nous faire vaciller dans notre détermination » ; « Nous ne nous sentirons pas faibles parce que nous avons une foi solide en Dieu, en notre nation, en notre jeunesse. Ne vous attendez pas à ce que nous abandonnions », a martelé le secrétaire général du Hezbollah libanais.
Il a affirmé aussi à propos de la crise politique intérieure du Liban que « les voies de sortie de crise sont ouvertes et qu'il ne faudrait pas se soumettre aux conditions internationales et régionales et que ceux qui se sont rendus n'ont pas réussi. Nous n'abandonnerons pas et il existe des solutions et la sécurité doit toujours aller avec la coopération ».