TV
Infos   /   A La Une   /   Iran   /   L’INFO EN CONTINU

Les activités de l'Iran sont basées sur la loi stratégique du Parlement (OIEA)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Mohammad Eslami, président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA). ©AP

Le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) a déclaré que l'Iran restait attaché à l'accord de garanties avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et au traité de non-prolifération nucléaire (TNP), les considérant comme la base de ses activités nucléaires, ainsi que la loi stratégique adoptée par le Parlement iranien.

Mohammad Eslami a fait cette remarque dans une interview dimanche 5 mars, à la suite de la visite en Iran du directeur général de l'AIEA Rafael Mariano Grossi.

Commentant la visite de Grossi, il a déclaré que les interactions de l'Iran avec l'agence devraient se poursuivre et que « nous ne devons pas permettre au courant sioniste et terroriste destructeur de profiter de nos relations et de trouver des excuses pour faire pression sur le pays ».

Eslami a ajouté que l'accord nucléaire conclu en 2015, officiellement connu sous le nom de Plan global d’action conjoint (PGAC), ne peut plus être considéré comme la base des activités de l'Iran.

« Naturellement, le PGAC, auquel l'autre partie ne se conforme pas, ne peut pas constituer la base de nos activités, car la base des activités de la République islamique d'Iran est la loi stratégique votée par le Parlement iranien et la suppression de sanctions injustes » qui ont été imposées au pays, a déclaré le chef de l’OIEA.

La loi, baptisée Plan d'action stratégique pour contrer les sanctions, a été adoptée par les législateurs iraniens en décembre 2020 pour contrer les sanctions imposées à l'Iran par les États-Unis et leurs alliés occidentaux, et promouvoir le programme nucléaire pacifique du pays.

En vertu de la loi du Parlement, l'administration iranienne est tenue de restreindre les inspections de l'AIEA et d'accélérer le développement du programme nucléaire du pays au-delà des limites fixées par le PGAC.

Eslami a ajouté : « Nous assumons nos responsabilités et [réalisons] nos activités conformément à la loi stratégique. Le point important est que nous prenons nos mesures sur la base de cette loi et dans le cadre de l’Accord des garanties et du TNP… Mais ils ont l'intention d’aller au-delà de ces étapes conformément à leurs doubles standards et de lancer un battage [médiatique]. »

« Nous avons annoncé hier que nous nous engageons à respecter l’Accord des garanties et le TNP, et l'agence supervise et évalue nos activités. Cependant, cette surveillance doit être effectuée dans des cadres et des considérations acceptables pour la République islamique d'Iran », a-t-il déclaré.

Expliquant un rapport controversé de l'AIEA affirmant que des particules d'uranium enrichies à environ 84% de pureté ont été trouvées en Iran, Eslami a déclaré que l'agence avait mentionné de telles particules dans un rapport à son Conseil des gouverneurs.

« Cependant, après des évaluations et des inspections répétées, et grâce à l'interaction menée [entre l'Iran et l'AIEA], il a été décidé que le critère de mesure [du degré d'enrichissement] devrait être le résultat final de la chaîne de production. »

« Aucun enrichissement supérieur à 60 % n'a eu lieu dans les réservoirs de stockage qui fonctionnent actuellement et dont l'ensemble du processus est supervisé par l'AIEA conformément à l'accord de garanties. [Par conséquent,] ils ont pratiquement annoncé la clôture de cette affaire », a déclaré le chef du nucléaire iranien.

Eslami a ajouté que les pressions exercées sur le chef de l'AIEA par les médias occidentaux concernant les activités nucléaires de l'Iran sont orchestrées par « le courant sioniste ».

« Ils sont en colère et contrariés par le voyage de M. Grossi [en Iran] et augmentent la pression sur lui. Il est naturel [pour eux] d'augmenter les pressions médiatiques en raison de leur colère », a déclaré le chef de l’OIEA.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV