Les titres de la rédaction :
1- Un grand Forum égypto-libyen pour accroître les échanges commerciaux
Le représentant Adel Nasser, vice-président de l’Union générale et président du conseil d’administration de la Chambre de commerce de Gizeh, en Égypte, a annoncé que le plus grand forum pour hommes d’affaires en Égypte et en Libye sera lancé le 4 mars prochain. Et ce, pour définir des plans concrets visant à accroître les échanges commerciaux et à ouvrir le marché libyen aux hommes d’affaires égyptiens, en coopération avec l’Union générale des chambres libyennes et le Conseil des directeurs de la Chambre économique conjointe libyo-égyptienne.
M. Nasser a souligné que les relations avec la Libye suscitent un grand intérêt du côté égyptien. Et ce, en raison de l’imbrication de leur sécurité nationale, en plus des relations historiques, des frontières communes et des tribus égyptiennes et libyennes dispersées dans les deux pays. En effet, il a précisé que l’activation de la chambre de commerce conjointe égypto-libyenne était une étape pour renforcer la coopération commerciale et l’intégration
économique entre l’Égypte et la Libye, soutenir le commerce entre les deux pays et travailler à accroître les échanges commerciaux comme auparavant.
Mohamed al-Raidh, président de la Fédération des chambres libyennes, a déclaré pour sa part que les deux pays travaillaient pour activer l’accord commercial conjoint, qui a été signé en 1990, ainsi que l’accord qui a été signé en marge concernant le transport et les passagers, lequel vise à assurer la liberté de circulation des individus, des capitaux, des biens et des services entre les deux pays.
Il convient de noter qu’il existe plusieurs obstacles à l’augmentation de la coopération économique entre l’Égypte et la Libye derrière le déclin actuel observé par les indicateurs de coopération et de mouvement commercial entre les deux pays ces dernières années, le volume des échanges commerciaux ayant diminué de 2,5 milliards de dollars en 2010 à environ 500 millions de dollars en 2018. Alors qu’il s’agissait d’investissements libyens sur le marché égyptien estimés à 10 milliards de dollars dans les domaines du pétrole, du tourisme, de l’immobilier et du marché bancaire.
Source : leconomistemaghrebin
2- Tataouine : reprise des travaux du projet du Gaz du sud en mars prochain
Les travaux du projet du Gaz sud à Tataouine vont reprendre à partir de mars 2023 après une interruption de plus de trois mois, a indiqué un des cadres techniques du projet Moncef Handoura.
Selon la même source, la reprise des travaux du projet du Gaz sud fait suite à une séance de travail tenue le 8 février 2023 au siège du gouvernorat de Tataouine, en présence d’un responsable de l’entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP) et qui a permis l’adoption des décisions essentielles, à l’instar du retour des 91 ouvriers et cadres techniques qui ont travaillé sur le chantier.
Parmi les décisions prises au cours de cette séance, l’intégration de 177 candidats qui ont passé les étapes du concours de recrutement selon l’accord signé avec la société EPPM qui a abandonné le projet au profit du partenaire chinois.
Il a été également décidé le paiement des salaires des ouvriers qui étaient dus par le premier employeur depuis plus de trois mois; en plus de déposer un dossier auprès de la justice en vue de garantir le droit des travailleurs, selon la même source. Rappelons que le projet gaz du Sud est l’un des projets les plus importants de la région après la révolution. Lancé en 2019, le taux d’avancement des travaux n’a pas dépassé les 16 %, d’après la même source, en raison des blocages et des retards enregistrés depuis son démarrage.
Source leconomistemaghrebin
3- L’Afrique du Nord, potentiel nouveau débouché des produits pétroliers russes
Début février, l’embargo de l’Union européenne sur les produits pétroliers russes a pris effet. Le Kremlin semble de son côté adopter une politique de renforcement de ses partenariats énergétiques, africains notamment. L’Afrique du Nord serait actuellement l’une des destinations privilégiées des expéditions pétrolières de la Russie. Des données du transport maritime russe, divulguées lundi 27 février par le fournisseur Kpler, révèlent que d’importants volumes d’hydrocarbures russes ont été acheminés ces dernières semaines vers des pays maghrébins comme le Maroc et la Tunisie.
Au cours du mois de janvier 2023, ce serait environ 2 millions de barils de diesel russe qui ont été expédiés vers le Royaume chérifien. C’est plus du double de la quantité de ce combustible, importé par le Maroc en 2021 (600 000 barils).
La situation serait similaire en Tunisie. Sur la même période, le pays se serait fait livrer près de 2,8 millions de barils de brut russe. Un chiffre qui d’après les analystes pourrait dépasser la barre des 3 millions de barils au terme du mois de février. Ceci, alors même que la Tunisie importait déjà de Russie, des quantités non négligeables de pétrole.
Ce nouveau développement suscite des interrogations notamment sur l’efficacité des sanctions à l'encontre du secteur de l’énergie russe, mais également liées à l’utilisation effective par ces pays de telles quantités de produits pétroliers.
A priori, on peut s’imaginer que cette hausse des importations des produits se justifie par le besoin, toujours croissant, de couvrir la demande énergétique en Tunisie et au Maroc.
Toutefois d’après Viktor Katona, analyste pétrolier en chef chez Kpler, tel n’est pas le cas. Car, souligne-t-il, on ne constate pas d’augmentation significative des capacités de raffinage de ces pays. « Croyez-moi, nous n’assistons pas à une renaissance du raffinage maghrébin », a-t-il déclaré.
Si donc, ces pays du Maghreb ne consomment pas eux-mêmes les quantités de pétrole importé de Russie, Katona pense que cette augmentation s’expliquerait par la réexportation vers d’autres destinations, dont l’Europe. De fait, une part non négligeable d’hydrocarbures russes serait réacheminée vers le marché européen en la mélangeant à des cargaisons provenant d’autres fournisseurs. Ce qui rendrait par ailleurs leur traçabilité plus difficile.
Source : Agence Ecofin
4- Fiat va débuter sa production en Algérie
Carlos Tavares ne cache pas que le Maghreb est l’une des priorités de croissance pour Stellantis. Comme il l’avait annoncé fin 2022, le groupe va débuter la production de véhicules Fiat en Algérie dès le mois de mars 2023.
Carlos Tavares, président-directeur général de Stellantis , avait mis l’accent sur l’implication du groupe au Maghreb à la fin de l’année 2022 en annonçant un renforcement de ses investissements au Maroc et le lancement de la production en Algérie avec Fiat, la première marque du groupe en volume.
« La signature de cet accord-cadre s’inscrit au regard de la place historique qu’occupe Stellantis et ses marques sur le marché automobile algérien. La qualité des discussions en cours nous rend confiants sur les perspectives de développement de la marque Fiat qui aura à cœur de satisfaire les attentes des clients algériens », avait ainsi déclaré Carlos Tavares au sortir d’une réunion avec le premier ministre algérien Aïmene Benabderrahmane.
Les choses n’ont pas traîné car l’usine de Fiat, implantée à Tafraoui à proximité d’Oran, va vraisemblablement débuter sa production dès mars 2023. Initialement le site sera configuré pour une capacité annuelle de production de 60 000 voitures, avant un ramp-up qui doit le conduire à près de 90 000 unités par an. C’est ce que le président de la République algérienne Abdelmadjid Tebboune a confirmé depuis Alger, lors d’un point de presse organisé avec la présidente du conseil des ministres italien, Giorgia Meloni.
Aucune précision n’a été apportée sur les modèles qui sortiront des chaînes d’assemblage, mais on peut imaginer que les Fiat Panda et Tipo seront de la partie, au même titre que la 500, d'autant plus que le président algérien avait indiqué que des modèles électriques seraient aussi produits dans le pays. L’Algérie a d’ailleurs décidé d’accélérer sur le dossier des infrastructures de recharge dans le pays.
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