Des sources d'information israéliennes ont fait part de la possibilité de reporter le prochain sommet du Néguev entre les pays normalisateurs arabes et le régime israélien en raison de la situation sécuritaire dans les territoires palestiniens occupés.
Au cours des derniers jours, le ministère israélien des Affaires étrangères a reçu des messages des États-Unis et du Maroc concernant la date et le lieu du sommet du Néguev, a fait savoir, dimanche 19 février, le journal israélien, The Times of Israel.
Le Maroc a exprimé sa préoccupation par rapport à la situation sécuritaire dans les territoires occupés pendant le mois du Ramadan, manifestant son mécontentement face à la visite illégitime du ministre israélien de la Sécurité intérieure, Itmar Ben Gvir, à la mosquée Al-Aqsa.
L’administration du président américain, Joe Biden, a également émis des réserves quant au lieu de ce sommet au Sahara occidental, car la communauté internationale ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc sur cette région.
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À cet égard, le ministère israélien des Affaires étrangères a indiqué que la date de ce sommet n’a pas été encore déterminée.
Il est à noter que le premier sommet du Néguev s’est tenu à Tel-Aviv en mars 2020 dans la région du Néguev, située au sud de la Palestine occupée, avec la participation des ministres des Affaires étrangères d’Israël, de l’Égypte, du Maroc, de Bahreïn, des Émirats arabes unis et du secrétaire d’État américain.
Le deuxième sommet du Néguev devrait être tenu en mars 2023, à Rabat, la capitale du Maroc.
En outre, le nouveau cabinet de Netanyahu, connu comme le plus à droite de toute l’histoire d’Israël, a pris des mesures controversées, y compris « la réforme judiciaire », mesures pouvant pousser ce régime au bord de l'effondrement constitutionnel et social.
Ces prétendues « réformes » visent à renforcer le contrôle politique sur les nominations judiciaires et à limiter les pouvoirs de la Cour suprême d'annuler les décisions du cabinet ou les lois du Parlement israélien.
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Dans ce droit fil, le chef du régime israélien, Isaac Herzog a mis en garde contre « l'effondrement » et « l'implosion » alors que les manifestations de colère contre le « plan de réforme judiciaire » du cabinet d'extrême droite de Netanyahu prennent de l'ampleur dans les territoires occupés.
Les manifestations sont désormais devenues un rendez-vous hebdomadaire depuis que le nouveau cabinet de Netanyahu a pris ses fonctions fin décembre 2022.
Les plans du cabinet du Premier ministre du régime sioniste suscitent également des mécontentements chez le principal allié du régime, les États-Unis.