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Zoom Afrique du 19 février 2023

Zoom Afrique du 19 février 2023

Les titres de la rédaction :

Le Tchad abrite le siège de la Fédération Internationale des Syndicats d’Asie et d’Afrique;

Zimbabwe : le régulateur autorise encore une fois les opérateurs télécoms à augmenter leurs tarifs;

Togo : que devient le projet de manganèse Nayega ?

Gabon : Perenco va investir plus de 617 milliards de FCFA pour la construction d’une unité de production de GNL

Les analyses de la rédaction :

Israël expulsé: l'UA met les points sur les "i"

Alors que depuis des semaines, voire des mois, Israël planifiait son « come-back » africain, l’expulsion du diplomate israélien du sommet de l’UA est le coup final du continent africain contre ce régime qui n’a aucune place ni au Moyen-Orient, ni en Afrique pas plus qu'ailleurs dans le monde. 

La vidéo de ce coup royal n'a pas tardé à circuler sur les réseaux sociaux. On y voit des membres de la sécurité de l'Union africaine escorter hors de la salle du sommet une émissaire d'Israël, la directrice adjointe du ministère israélien des Affaires étrangères pour l'Afrique, Sharon Bar-li.

Alors qu’Israël remue ciel et terre afin de condamner et de dénoncer ce qui est arrivé au sein de l’UA, de leur côté, les pays africains assument pleinement cette décision et affirment que le régime sioniste n’est en aucun cas le bienvenu en Afrique.

En effet, déjà en juillet 2022, la décision du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, d’accréditer Israël avait suscité de vives protestations parmi un nombre des 55 États membres dont l’Afrique du Sud et l’Algérie, qui avaient rappelé que la décision allait à l’encontre des déclarations de l’organisation soutenant la cause palestinienne.

«Nous appelons au retrait et à l’objection du statut d’observateur israélien auprès de l’Union africaine», avait alors déclaré, le premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh, qualifiant l’accréditation d’Israël de «récompense imméritée» pour les abus commis selon lui par le gouvernement israélien contre les Palestiniens.

Cette décision de l’Union africaine de ne pas inviter « Israël » est une victoire importante pour l’Algérie et les autres pays africains qui s’opposent à la présence de l’entité sioniste dans l’Union africaine en tant que membre observateur.

Ce soulèvement contre la colonisation est un soulèvement général en Afrique et il ne concerne pas seulement la France ou les USA. Le peuple africain a bien fait comprendre à ses gouverneurs que la présence du lobby sioniste, des USA ou encore des pionniers occidentaux en Afrique n’apporte rien d’autre que la misère, l’insécurité et l’instabilité. Les africains observent et regardent d’un oeil attentif ce qui se passe dans les territoires occupées et condamnent fermement les crimes de guerre commis pas ce régime usurpateur, ce peuple n’est donc pas prêt de laisser ces criminels rentrer sur leur terres, les piller et les exploiter pour leur propres intérêts.

Cette expulsion est beaucoup plus qu’une simple expulsion et elle signifie la fin de l’axe US-OTAN-Israël non seulement dans des pays comme le Mali, le Burkina ou la Guinée qui mènent ce combat haut et fort, mais également dans tout le continent africain.

Bien que certains dirigeants africains n’ont pas encore pris leur courage à deux main afin de se libérer et se détacher de ce colonialisme et néo-colonialisme, ce qui s’est passé au sein de l’UA est le début d’un grand soulèvement africain !

Burkina: Traoré mobilise toutes les institutions pour une lutte nationale contre le terrorisme:

Les coup anti-Occident et anti-colonisation du Burkina Faso s’enchainent et ne se limient pas seulement au secteur militaire et diplomatique.

Après avoir expulsé Barkhane et ses instances du territoire burkinabé, renforcer l’armée nationale et recruter de plus en plus de Forces pour la Défense de la Patrie, le volet économique de cette lutte anti-Occident est mise en oeuvre.

Le Burkina Faso connaît une ruée vers l’or effrénée, avec des mines sauvages qui apparaissent partout.

Longtemps considéré comme pays pauvre en richesses naturelles, le Burkina Faso est devenu, en quelques années, un pays minier avec l’or comme premier produit d’exploitation minière. Ce développement de l’industrie extractive au Burkina Faso s’explique par les avantages fiscaux conférés aux investisseurs et par l’arsenal juridique mis en place pour rendre l’investissement minier prévisible et plus sûr, au «  pays des hommes intègres ».

Dans ce contexte, le 15 février, les sociétés Endeavour Mining et Nordgold se sont vues réquisitionner respectivement 200 et 300 kilos d’or par les autorités de transition.

Cela ressemblait à une mise en garde. Selon les informations, fin janvier, le capitaine Ibrahim Traoré a rencontré les représentants des principaux opérateurs miniers implantés au Burkina Faso et le président de la Chambre des mines du Burkina (CMB), Adama Soro.

D’un ton solennel, le président de transition avait alors expliqué à ses interlocuteurs qu’ils allaient devoir participer à l’effort de guerre. Montant évoqué : 500 milliards de francs CFA (plus de 762 millions d’euros).

Traoré voit grand et c’est pour cela qu’il s’engage à lier et à renforcer toutes les institutions clés du pays. Il tente ainsi de fournir le fonds nécessaire pour les luttes anti-terroristes menées par l’armée.

Au fait politiquement parlant alors même que la France et ses acolytes croyaient avoir pour une bonne fois pour toutes se débarrasser du spectre de Thomas Sankara, le Burkina Faso a prouvé que les fils de Sankara sont toujours là et que la fin de la Françafrique n’est pas loin.

RDC: les groupes armés se retirent ?

La Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est a donné jusqu’au 30 mars à tous les groupes armés pour se retirer de l’Est de la République Démocratique du Congo. Cette partie de la RDC est en proie à des violences qui ont contraint des milliers de personnes au déplacement.

Nous avons analysé cette question avec Luc Michel, géopolitcien.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV