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E-Press du 15 février 2022

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
E Press du 15 février 2023

Au sommaire :

  1. Biden, le saboteur du North Stream
  2. Séisme en Syrie : Biden montre pattes blanche
  3. Palestine  : Washington et ses alliés sont contre les nouvelles colonies
  4. Mauritanie : la France jalouse du succès de la Russie
  5. Twitter : son PDG est un chien

 

1- Washington responsable du sabotage de Nord Stream, selon un célèbre journaliste américain

Selon une publication du blog du journaliste Seymour Hersh, les Etats-Unis seraient à l'origine du spectaculaire sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en septembre. La Maison Blanche conteste ces affirmations. 

Dans un article publié sur un blog présenté comme le sien, Seymour Hersh – célèbre journaliste d'investigation américain spécialisé dans les questions de défense et ayant obtenu le prix Pulitzer pour sa couverture du massacre de My Lai durant la guerre du Vietnam – écrit que des plongeurs de l'US Navy, aidés par la Norvège, ont posé des explosifs sur ces gazoducs reliant la Russie à l'Allemagne sous la mer Baltique en juin, les déclenchant trois mois plus tard. 

Les pays occidentaux avaient accusé la Russie d'être responsable de ces impressionnantes fuites précédées d'explosions sous-marines. Mais les enquêtes menées par les autorités suédoises, danoises et allemandes n'ont pas encore permis de déterminer de responsabilités. 

Selon le journaliste Seymour Hersh, qui s'appuie sur une seule source anonyme, le président américain Joe Biden avait lui-même décidé de faire exploser ces gazoducs afin de priver Moscou des revenus faramineux de ses ventes de gaz à l'Europe. 

Washington considérait aussi que Nord Stream 1 et 2 donnaient à la Russie un important moyen de pression sur l'Allemagne et les pays d'Europe de l'Ouest, avance Seymour Hersh. 

Le journaliste assure que l'idée avait été évoquée en décembre 2021, avant que le plan ne soit conçu par la CIA. Les autorités américaines ont de leur côté fermement démenti les affirmations de Seymour Hersh. Ces informations sont « totalement fausses » et relèvent de la « pure fiction », a rétorqué Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. Même écho à la CIA, où un porte-parole a assuré que l'article était « absolument faux ».

Source : RT France 

 

2- Séisme : Damas ouvre deux points de passage transfrontaliers pour acheminer l'aide humanitaire 

Le président Bachar el-Assad a fait savoir qu'il allait ouvrir deux nouveaux points de passage transfrontaliers avec la Turquie pour acheminer de l'aide humanitaire vers la zone d'Idlib.

Une décision saluée par Washington. Le président syrien a accepté d'ouvrir deux nouveaux points de passage transfrontaliers entre la Turquie et le nord-ouest de la Syrie pour trois mois afin d'acheminer l'aide humanitaire aux victimes du séisme, a annoncé le 13 février le secrétaire général de l'ONU. 

« Je salue la décision aujourd'hui du président syrien Bachar el-Assad d'ouvrir les deux points de passage de Bab Al-Salam et Al Ra’ee entre la Turquie et le nord-ouest de la Syrie pour une période initiale de trois mois », a déclaré Antonio Guterres dans un communiqué. Le président syrien a annoncé cette décision au chef humanitaire de l'ONU Martin Griffiths qu'il a rencontré plus tôt dans la journée à Damas.

Bachar el-Assad, de nouveau fréquentable pour l'Occident ? 

Washington a rapidement salué cette annonce, si elle était bien suivie d'effet.  

« Si le régime est sérieux à ce sujet, si le régime est prêt à passer des mots aux actes, alors cela serait une bonne chose pour le peuple syrien », a déclaré à la presse Ned Price, porte-parole du département d'Etat américain. 

Avant le séisme qui a frappé la Syrie et la Turquie, la quasi-totalité de l'aide humanitaire destinée aux plus de 4 millions de personnes vivant dans les zones du nord-ouest de la Syrie tenues par l'opposition, était acheminée à partir de la Turquie par le point de passage de Bab al-Hawa, le seul autorisé par le Conseil de sécurité. 

Ce mécanisme transfrontalier créé en 2014 par une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU est contesté par Damas mais aussi par Moscou, membre permanent qui dispose du droit de veto. Alors que les appels à ouvrir de nouveaux points de passage se sont multipliés ces derniers jours, plusieurs membres du Conseil de sécurité, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, ont appelé à une nouvelle résolution en ce sens. Mais l'accord de Damas rend superflue cette résolution.

Source : RT France 

 

3- Washington et ses alliés « s’opposent fermement » à la décision d'Israël d'étendre les colonies 

Dans une déclaration commune, Washington, Rome, Berlin, Paris et Londres se sont opposés à la future légalisation de neuf colonies en Cisjordanie occupée. Ils critiquent un projet qui nuit « aux efforts visant à parvenir à la solution » de deux Etats.

Washington, Berlin, Paris, Rome et Londres se sont dits « fermement » opposés le 14 février à la décision d'Israël de légaliser neuf colonies en Cisjordanie occupée et de projeter de nouveaux logements dans les colonies existantes. 

« Nous nous opposons fermement à ces actions unilatérales qui ne font qu’accroître les tensions entre Israéliens et Palestiniens et qui nuisent « aux efforts visant à parvenir à la solution négociée des deux Etats », écrivent les chefs de la diplomatie des cinq pays, dans une déclaration commune. 

475 000 Israéliens vivent en Cisjordanie occupée

Les mesures annoncées le 12 février par le cabinet de sécurité israélien ont été présentées comme une réponse à une série d'attaques palestiniennes à Qods-Est, dont une ayant fait trois morts vendredi. 

Les neuf colonies en question étaient jusque-là illégales au regard du droit israélien, car établies sans l'aval du gouvernement, tandis que pour l'ONU toute l'entreprise de colonisation juive en Cisjordanie occupée est illégale au regard du droit international. 

« Profondément préoccupés » par l'annonce d'Israël, les Etats-Unis et les quatre pays européens rappellent dans leur communiqué qu’« une paix globale, juste et durable au Proche-Orient doit être obtenue par des négociations directes entre les parties».

« Nous continuons de suivre de près les évolutions de la situation sur le terrain portant atteinte à la viabilité de la solution des deux Etats et à la stabilité de la région dans son ensemble », écrivent-ils encore. 

Israël occupe la Cisjordanie depuis la guerre israélo-arabe de juin 1967. Plus de 475 000 Israéliens résident dans des colonies en Cisjordanie, où vivent 2,8 millions de Palestiniens.

Source : RT France 

 

4- Après une visite de Lavrov en Mauritanie, la diplomatie russe épingle un journal français

Moscou dément les allégations d’un journal français sur l’éventuelle création d’une base navale russe en Mauritanie. La récente visite du ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans ce pays avait d’autres objectifs, note la diplomatie russe.

La Russie n’a jamais souhaité installer une base navale en Mauritanie contrairement à ce qu’indique Le Point dans son article du 9 février consacré aux entretiens menés par Sergueï Lavrov à Nouakchott, a déclaré ce mardi 14 février le ministère russe des Affaires étrangères.

"Les auteurs de l'article […] allèguent que Moscou aurait voulu obtenir le consentement de Nouakchott pour construire une base navale dans le pays afin d'accroître son influence dans la région saharo-sahélienne. La Russie n'a jamais eu de tels projets. Qui plus est, elle n’a jamais adressé de telles demandes aux autorités mauritaniennes qui peuvent le confirmer elles-mêmes", a indiqué le ministère.

Pour rendre leurs allégations plus crédibles, les journalistes du Point rappellent un accord de coopération militaire russo-mauritanien signé à Moscou en juin 2021. Pourtant, lors de sa récente visite en Mauritanie, M. Lavrov n’a même pas évoqué les dossiers de la coopération militaire et technique, note le ministère.

Il suffit de lire le commentaire de M. Lavrov sur les résultats de sa rencontre avec le Président Mohamed Cheikh El Ghazouani et le discours qu’il a prononcé au terme des entretiens avec le ministre mauritanien des Affaires étrangères Salem Ould Merzoug pour s’en assurer.

"Vision néocoloniale de Paris"

"C'est dans la vision néocoloniale de Paris que la coopération avec les pays africains semble difficile sans qu’on y maintienne des bases militaires françaises. Moscou, en revanche, construit un dialogue avec ses partenaires africains sur une base de respect et de bénéfice mutuel, en tenant compte des intérêts de chacun, tel est le credo de notre diplomatie", martèle le gouvernement.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a effectué des visites en Irak, au Mali, en Mauritanie et au Soudan du 6 au 9 février dernier. À Nouakchott, il s’est entretenu avec le Président mauritanien, Mohammed Ould Ghazouani, qui a annoncé son intention de se rendre à Saint-Pétersbourg en juillet prochain pour participer au deuxième sommet Russie-Afrique.

Face à l’accroissement des tensions au Sahel, la Russie et la Mauritanie ont jugé nécessaire de s’unir pour lutter contre le terrorisme. Moscou a proposé aussi son assistance pour apporter des mesures concrètes dans le dossier du Sahara occidental.

Sanctions contre la coopération nucléaire avec Moscou? Paris et Budapest disent niet

Alors que l’UE prépare un nouveau train de sanctions contre Moscou, Budapest et Paris s’expriment contre l’adoption de restrictions dans le nucléaire civil, selon la diplomatie hongroise. Et pour cause: la France collabore avec la Russie sur la construction d’une centrale nucléaire en Hongrie.

Budapest et Paris ont convenu qu’il ne fallait pas imposer de sanctions à la coopération nucléaire avec la Russie. La Hongrie compte toujours sur le soutien Moscou concernant la centrale nucléaire de Paks, a déclaré le 14 février le ministre hongrois des Affaires étrangères Szijjártó Péter, après sa première rencontre avec Agnès Pannier-Runacher, ministre française de la Transition énergétique.

"Nous convenons qu'il est inutile d'imposer des sanctions à la coopération nucléaire avec la Russie", a-t-il écrit sur sa page officielle Facebook.

La société française Framatome participe à la création de nouveaux réacteurs à la centrale que la Russie construit à Paks, à 100 km de Budapest. Le succès de cet investissement est la clé d'un approvisionnement énergétique fiable et durable de la Hongrie, a noté le ministre.

M.Szijjarto avait déjà déclaré que la Hongrie ne soutiendrait aucune sanction qui limiterait sa coopération avec Moscou dans le nucléaire civil.

Budapest prône l'exclusion de l'énergie nucléaire du dixième paquet de sanctions européennes contre Moscou. Un journaliste hongrois, membre du club de Valdaï, Gabor Stir, avait précédemment estimé auprès de Sputnik que Paris et Berlin soutiendraient la Hongrie sur ce point. Selon lui, cela s’explique par le fait que des entreprises françaises et allemandes sont impliquées dans la construction de nouvelles unités à la centrale Paks-2.

La centrale nucléaire de Paks

Fin 2014, la Russie et la Hongrie avaient signé des documents sur la construction de deux nouveaux réacteurs de type VVER-1200 à la centrale nucléaire de Paks. Les réacteurs VVER-1200 répondent aux normes de sécurité les plus modernes.

Selon les médias, la Russie a promis d’accorder à la Hongrie un prêt d’environ 10,7 milliards de dollars (10 milliards d’euros) pour le projet Paks-2. Le coût total des travaux s’élève à 13,4 milliards de dollars (12,5 milliards d'euros).

Le début effectif des travaux de construction de Paks-2 est prévu pour l'automne 2023.

Source : Sputnik

 

5- Le patron de Twitter, de Tesla et de SpaceX a annoncé la "nomination" d’un chien au poste de PDG de la plateforme

Selon l'homme d'affaires, l’animal est "parfait pour ce travail".

Une "nomination" pour le moins particulière a été faite par Elon Musk. Il a publié le 15 février sur son compte Twitter une photo d’un chien de race Shiba inu en mettant en légende: "le nouveau PDG de Twitter est incroyable. Tellement mieux que l'autre gars!"

Il s’agit de son propre chien, baptisé Floki, qu’il a adopté en 2021.

"Il est génial avec les chiffres!", a poursuivi l’entrepreneur américain en diffusant une autre image de l’animal.

Il n’a pas manqué de noter que ce "nouveau PDG" avait du "style".

"Il est parfait pour ce poste", a ajouté M.Musk.

Céder sa place de PDG

En décembre dernier, l’entrepreneur a annoncé sur Twitter son intention de quitter la tête du réseau social dès lors qu’il aura "trouvé quelqu’un d’assez fou" pour le remplacer.

Et ce après avoir acheté la société en octobre dernier.

Source : Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV