Selon un site internet israélien, dans la semaine à venir, 17 000 armes à feu seront délivrées aux colons.
Le site Internet 0404 du régime israélien a écrit que des dizaines de milliers de colons allaient recevoir des permis de port d'armes en raison de la crainte d'attaques palestiniennes et que dans un premier temps, 17 000 permis de port d'armes seront accordés.
Selon le site Arab21, c’est le ministre de la sécurité intérieur du régime, Itamar Ben Gvir, l’un des membres les plus extrémistes du cabinet de Netanyahu qui est à l’origine de cette initiative.
L’an denier, 17 000 sionistes avaient fait la demande de port d’armes ; ces permis seront ainsi octroyés très prochainement et, de façon plus générale, la procédure applicable à toute nouvelle demande est écourtée.
Ben Gvir a demandé aussi aux chefs des services de son ministère de faciliter les entretiens avant l’octroi du permis, entretien duquel seront dispensés les personnes ayant travaillé dans l’armée, le Shabak, le Mossad, la police ou encore la garde frontalière.
Selon Ben Gvir, la présence de plus d'armes entre les mains des colons réduira l'efficacité des attaques palestiniennes.
Les efforts du cabinet de Netanyahu pour armer davantage de colons se sont intensifiés après que dans la sainte ville occupée de Qods, un Palestinien de 21 ans a abattu 8 sionistes et blessé au moins 12 autres avant de pouvoir s’échapper du lieu, même s’il a fini en martyr quelque part plus loin du site de son opération.
Selon le New Yorker, « l'achat d'armes en Israël nécessite un permis gouvernemental et l'acheteur doit remplir les conditions nécessaires pour obtenir le permis » ; ces dernières inclut un minimum d’âge de 27 ans ; l’accomplissement du service militaire ; un certificat médical attestant de la santé physique et mentale de l’acheteur ; et le certificat d'un test de sécurité du port des armes.
Il n'y a pas longtemps, les médias israéliens écrivaient que le porte-parole de la police du régime de Tel-Aviv avait annoncé que toute personne ayant un permis d’armes pouvait désormais en porter sur soi.
