Les pays européens qui n’ont cessé de soutenir les émeutiers depuis le début des troubles en Iran, se sont tiré une balle dans le pied ; ce jeudi, ils ont ratifié une résolution au Parlement européen qui a placé les gardiens de la Révolution islamique sur la liste des « groupes terroristes », une action qui va leur faire regretter leur choix.
Le Parlement européen a approuvé un projet de résolution appelant à l’inscription du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) sur la liste des « groupes terroristes » de l’Union européenne.
Ce projet de résolution a été préparé et proposé par certains responsables européens, notamment le ministre allemand des Affaires étrangères, au milieu des troubles en Iran, et ratifié finalement ce jeudi 19 janvier. Bien entendu, ladite résolution devrait être réexaminée au sein du Conseil de l’Europe et une décision devrait être prise à son sujet.
Téhéran a averti qu’une telle décision aurait des « conséquences négatives », alors que les sujets de friction avec l’Union européenne (UE) se multiplient depuis plusieurs mois.
La prise de position des eurodéputés est « inappropriée » et basée sur « une approche émotionnelle », a dénoncé le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, au cours d’un échange téléphonique avec le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. Pour lui, l’UE « se tirerait une balle dans le pied » en plaçant le CGRI sur sa liste noire.
André Chamy, juriste international et Luc Michel, géopoliticien s'expriment sur le sujet.