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L'exécution d'Akbari est le résultat du crime de l'agence d'espionnage britannique (Renseignements iraniens)

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Alireza Akbari, un ancien responsable iranien reconnu coupable d'espionnage pour le compte du Royaume-Uni. (Archives)

Le ministère iranien des Renseignements a déclaré que l'exécution d'Alireza Akbari, un ancien responsable iranien reconnu coupable d'espionnage pour le Royaume-Uni, était le résultat « direct » d'un crime commis par l'agence d'espionnage britannique.

Dans un communiqué publié ce vendredi 20 janvier, le ministère a déclaré que le régime britannique avait exhorté Alireza Akbari à obtenir des informations sur les projets militaires et de missiles secrets de l'Iran, les moyens de contourner les sanctions, des informations relatives à certaines institutions de sécurité, de défense et politiques et des scientifiques éminents tels que le scientifique nucléaire Mohsen Fakhrizadeh, qui a été assassiné dans un attentat terroriste en novembre 2020.

« C'est en vain que l'espion a déployé tous ses efforts pour jouer le rôle de traître », précise le communiqué.

La trahison d'Akbari envers son pays était le résultat du « sale jeu du régime britannique » qui, en abusant de ses points faibles, l’a conduit vers la trahison. Le régime britannique est responsable de la trahison d'Akbari, qui avait acquis la nationalité britannique, précise-t-il.

« Confronté à une pression publique croissante en raison de problèmes internes, le gouvernement britannique a adopté des stratégies qui sont toutes enracinées dans son désespoir...  Faire participer les États-Unis, la France et l'Allemagne à la guerre médiatique contre l'Iran fait partie des approches de Londres », ajoute le communiqué. 

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« Les larmes de crocodile versées par [des États] occidentaux pour Akbari adviennent dans des circonstances où les institutions militaires iraniennes ont toujours été la cible de la propagande médiatique des pays occidentaux. Alors, comment et sur la base de quelle justification ont-ils accordé facilement et rapidement la citoyenneté à l'un de leurs fonctionnaires ? »

Akbari, qui avait été condamné à mort pour « corruption sur terre » et « activités de grande envergure contre la sécurité intérieure et extérieure du pays » par espionnage pour l'agence d'espionnage du gouvernement britannique, a été arrêté en 2019 et exécuté le 14 janvier dernier.

Il avait reçu 1 805 000 euros, 265 000 livres et 50 000 dollars pour des activités d'espionnage pour le compte du Royaume-Uni.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV