Jerome Hughes
PressTV, Bruxelles
L’ancien législateur européen, Pier Antonio Panzeri, fait partie des personnes arrêtées par la police belge le mois dernier dans le cadre d’une enquête sur un système d’argent contre des faveurs, impliquant prétendument le Qatar et le Maroc. Il vient de signer un accord avec les procureurs pour citer des noms en échange d’une réduction de peine.
Mardi, lors d’un débat au Parlement européen sur le scandale, l’UE elle-même a été accusée de cibler de manière corrompue certains de ses États membres.
La police belge a récupéré plus de 1,5 million d’euros en espèces après des dizaines de perquisitions. Jusqu’à présent, le scandale concerne principalement des membres du groupe politique S&D (Socialistes et Démocrates) au Parlement européen.
L’eurodéputée grecque en exercice Eva Kaili fait partie des quatre personnes actuellement derrière les barreaux en attente de jugement. Les législateurs exigent la création d’un organe d’éthique à l’échelle de l’UE. Mis à part le scandale parlementaire, chaque année, des millions d’euros ne sont pas comptabilisés dans le budget de l’UE, et ce, alors que les citoyens ordinaires ont du mal à supporter la hausse du coût de la vie.
Certains législateurs disent que l’UE fait preuve d’une grande hypocrisie étant donné que tout le monde parle de problèmes d’État de droit ailleurs.
Des sources nous disent que la police belge procédera presque certainement à d’autres arrestations dans les prochains jours dans le cadre de l’enquête sur la corruption au Parlement européen.
