Samir Aouni Harbi Aslan, un Palestinien de 41 ans, a été tué en tentant de s’interposer durant l’arrestation de son fils par les forces israéliennes.
Ce jeudi 12 janvier, le ministère palestinien de la Santé a annoncé que Samir Aouni Harbi Aslan, 41 ans, avait reçu une balle dans la poitrine au camp de réfugiés de Qalandia, dans la banlieue de Qods-Est occupée, et avait été déclaré mort peu de temps après.
Selon des témoignages rapportés par les médias palestiniens, Aslan tentait de protéger son fils contre l’arrestation par l’armée israélienne lorsqu’il a été tué.
Les tensions ne cessent de s’aggraver dans les territoires occupés de la Palestine. La mort d’Aslan fait suite au meurtre de deux Palestiniens mercredi dans des incidents distincts en Cisjordanie et par des forces israéliennes.
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Par ailleurs, un Palestinien de 21 ans a trouvé la mort en raison des blessures subies après que les militaires israéliens lui ont tiré dessus lors d’une attaque contre le camp de réfugiés de Balata à Naplouse, a annoncé mercredi 11 janvier le ministère palestinien de la Santé.
Ahmad Amer Abu Junaid a été tué après avoir reçu une balle dans la tête. Il a été transporté à l’hôpital public de Rafidia dans un état critique avant d’être déclaré mort peu après, a ajouté le ministère palestinien de la Santé.
Selon une autre dépêche de la région, un Palestinien a également été tué après avoir prétendument tenté de poignarder un colon israélien à al-Khalil, selon des médecins israéliens. Il a été identifié comme étant Sanad Mohammad Samasra, 19 ans.
Les militaires israéliens lancent des attaques presque quotidiennement contre diverses villes de Cisjordanie occupée sous prétexte d’arrêter ce qu’ils appellent des Palestiniens « recherchés ». Les raids conduisent généralement à de violents affrontements avec les habitants de la région.
Au cours des derniers mois, Israël a intensifié ses attaques contre des villes palestiniennes. À la suite de ces attaques, des dizaines de Palestiniens ont perdu la vie et de nombreux autres ont été arrêtés.
Plus tôt, les forces israéliennes ont tué un adolescent palestinien en Cisjordanie conjointement à la profanation de la mosquée Al-Aqsa par un ministre israélien d’extrême droite.
Depuis le début de 2022, les troupes israéliennes ont tué plus de 210 Palestiniens, dont plus de 50 enfants, en Cisjordanie occupée et à Qods-Est ainsi que dans la bande de Gaza.
Selon les Nations unies, le nombre de Palestiniens tués par Israël en Cisjordanie occupée en 2022 était le plus élevé en 16 ans. Des groupes de défense des droits de l’homme ont condamné l’usage excessif de la force par Israël et sa « politique de tirer pour tuer » contre les Palestiniens.
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En réaction aux nouveaux crimes israéliens, le mouvement de Résistance palestinien Hamas a déclaré mercredi dans un communiqué que le peuple palestinien continuerait à se défendre et défendre la mosquée Al-Aqsa jusqu’à la fin de l’occupation et de la libération des lieux saints.
