Contestant la diffamation commise par le magazine Charlie Hebdo à l’encontre de Marjaiyat et de Wilayat, des Iraniens se sont rassemblés en masse devant l’ambassade de France à Téhéran.
Rassemblés devant l’ambassade de France dimanche 8 janvier, les manifestants, dont pour certains des étudiants de l’école théologique, tenaient des pancartes avec le thème « A bas Israël, A bas l’Angleterre, Nous sacrifierons nos vies, si le Leader en donne l’ordre ».
Ils ont dénoncé la diffamation commise par le magazine sioniste-français, Charlie Hebdo, contre le haut statut de Marjaiyat et condamné le gouvernement d’Emmanuel Macron pour soutenir les calomnies visant le Marjayat et le Wilayat.
Les manifestants ont également scandé « Allah Akbar » pour exprimer leur vive colère contre l’acte offensif du magazine satirique et les hostilités de Paris, mais aussi pour montrer qu’ils ne toléraient pas la moindre insulte à l’égard de Marjayat (source d’imitation) qu’ils soutiennent de toutes leurs forces.
« Le magazine Charlie Hebdo a insulté à plusieurs reprises les valeurs sacrées des musulmans, et ce rassemblement a eu lieu à Téhéran et à Qom à la demande de l’Ayatollah Nouri Hamadani », a déclaré un participant.
Brandissant à leur tour les photos du Leader de la Révolution islamique, Ayatollah Ali Khamenei et du martyre général Soleimani, les femmes révolutionnaires aussi y étaient activement présentes.
Le rassemblement a été marqué par des louanges dédiées à la mémoire des martyrs de la Résistance.
L’hebdomadaire français Charlie Hebdo a consacré son dernier numéro spécial « 7 janvier » à l’Iran en y publiant des caricatures à caractère offensant du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei. Il a lancé, le 8 décembre 2022, un concours international. Trente-cinq dessins ont été sélectionnés parmi les 300 envoyés à la rédaction en provenance du monde entier.
Y réagissant, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déconseillé le gouvernement français de justifier cette action effrontée, écrivant dans un tweet : « Vu son passé historique de colonialisme, de violation des droits de l’homme et de la liberté d’expression à l’intérieur et à l’extérieur du pays, la France n’a pas le droit de justifier l’insulte aux valeurs sacrées d’autres États et des adeptes des religions, au nom de la liberté d’expression. »