Les titres de la rédaction :
1- Manifestation anti-normalisation au Maroc
Selon PressTV, les Marocains ont organisé des manifestations à travers le Maroc pour réitérer leur soutien indéfectible à la cause palestinienne et exprimer leur indignation face à la normalisation parrainée par les États-Unis des relations diplomatiques avec Israël à l'occasion de son deuxième anniversaire.
Des personnes de toutes les couches de la société ont répondu à l'appel du « Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation », ont pris part à des rassemblements dans près de 30 villes, notamment à Casablanca, Oujda, Meknès, Tanger, Larache, Khemisset, Agadir et Khouribga, pour montrer leur solidarité avec les Palestiniens et condamner la normalisation des liens du Maroc avec le régime de Tel-Aviv.
Les manifestants ont convergé devant les locaux du Parlement marocain à Rabat, la capitale, où ils ont scandé des slogans contre la normalisation, exigeant l'annulation de l'accord.
Les manifestants ont agité des drapeaux nationaux et palestiniens et brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire en arabe « La normalisation est une trahison » et « La lutte se poursuivra jusqu'à ce que l'accord de normalisation soit révoqué ».
Les participants ont également incendié le drapeau israélien devant le bâtiment de l'Assemblée législative.
2- L’Algérie réduit drastiquement ses exportations de gaz vers l’Espagne
Les exportations algériennes de gaz naturel liquéfié (GNL) vers l’Espagne ont drastiquement chuté après le changement de la position de Madrid sur la question du Sahara, chère à Alger, protectrice du Polisario.
L’Algérie punit-elle l’Espagne après qu’elle a soutenu publiquement la position du Maroc d’un plan d’autonomie pour le Sahara occidental ? Entre janvier et novembre 2022, elle a livré 5400 GWh de GNL à la péninsule ibérique via les navires méthaniers algériens contre 21 100 GWh durant la même période de l’année dernière, soit une chute de 74 % des exportations algériennes, fait savoir El Mundo. Jamais les exportations algériennes n’ont baissé en dessous des 10 000 GWh excepté en 2020, année au cours de laquelle une baisse de la demande a été enregistrée en raison de la pandémie de Covid-19. Pour le journal espagnol, l’Algérie a (tout simplement) appuyé sur la pédale de frein en ce qui concerne l’envoi de GNL par bateau vers l’Espagne.
Source : bladi.net
3- Visite de « monsieur sale besogne » en Algérie : le forcing politique américain
Cette fin d’année s’achève avec une énième visite d’un représentant du département d’État américain. Cette fois-ci, c’est en la personne de Brett McGurk, coordinateur pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord au Conseil de sécurité nationale dans l’administration de Biden, qui s’est rendu à Alger du 5 au 6 décembre de cette année. En réalité, Brett McGurk c’est « Monsieur sale besogne », l’exécuteur de tous les coups tordus planifiés par les conciliabules sionistes en Irak, en Syrie, au Yémen, au Soudan et en Libye.
Cette visite intervient dans un contexte international des plus tendus. Mais surtout son timing coïncide avec la récente tenue du Sommet Afrique-États-Unis ce mois de décembre, sous la houlette de Victoria Nuland, sous-secrétaire d’État aux Affaires extérieures.
Dans ce forcing politique où l’ennemi de toujours avance masqué, Brett McGurk et l’ambassadrice des États-Unis à Alger ne sont que les porte-voix de plus puissants qu’eux : les sionistes Blinken, Nuland et Shermann. C’est-à-dire ceux qui dirigent la politique étrangère américaine au service total d’Israël, les véritables détenteurs du pouvoir décisionnel de l’action à l’extérieur dans l’Administration de Biden.
Les autorités algériennes actuelles doivent prendre très au sérieux l’obsession mortelle de la présente administration américaine à l’égard de ce pays.
Il est à remarquer que cette administration est gérée par une majorité disproportionnée de juifs sionistes. D’autres sionistes sont aussi membres du Congrès et du Sénat américains. Sans oublier ceux qui contrôlent médias et finances, leur mainmise est tentaculaire.
Après la normalisation des relations diplomatiques et la coopération militaire ouverte entre le pouvoir marocain et Israël, un nid d’intrigues aux incalculables ressources s’est installé sur le flanc occidental de nos frontières sous la houlette de l’indéboulonnable prince des ténèbres du Makhzen André Azoulay.
C’est dire la meurtrière mécanique qui s’est mise en place lentement mais sûrement aux buts inavouables, et à laquelle l’Algérie, ses dirigeants et son peuple doivent y faire face présentement. L’Algérie est à la croisée des chemins. Il y a péril en la demeure, certes, mais il s’en faut de beaucoup – et qu’on se le dise – pour que les conciliabules des néo-conservateurs conduites par les sionistes et leurs porte-voix puissent déstabiliser l’Algérie. Mais ils s’y activent.
Sans lâcher prise, et à la hussarde, Victoria Nuland a voulu faire du Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique à Washington DC, qui a eu lieu du 13 au 15 décembre 2022, un podium pour lancer son dernier ultimatum à l’Algérie ; réminiscence d’un autre podium entre James Baker, secrétaire d’État américain, et Tarik Aziz, ministre des Affaires étrangères irakien juste avant l’invasion yankee de l’Irak.
Les perfides entreprises de cette prêtresse de la mort et de sa cabale, aux moyens incommensurables, ne peuvent ébranler la foi ancestrale de notre peuple.
L’Algérie a un rendez-vous avec le destin encore une fois. Elle sortira victorieuse et plus forte. C’est son immuable destin parce que son peuple est fait pour la guerre et la résistance, parce que les Algériens, quoi qu’en disent les mages, sont de l’étoffe du phœnix.
La sioniste Victoria Nuland, dont les origines sont ukrainiennes, ne doit pas confondre Algérie et Ukraine. Attali-Stora et compagnie pourront l’éclairer à ce sujet.
Une contribution de Khaled Boulaziz
Source: algeriepatriotique
4-Tunisie/Mauritanie : nécessité de faire évoluer les relations bilatérales
L’examen des dossiers de la coopération tuniso-mauritanienne a été au centre d’un entretien tenu, mardi 27 décembre 2022 à Tunis, entre le ministre des Affaires étrangères, Othman Jerandi, et l’ambassadeur de la Mauritanie en Tunisie, Hamar Mohamed Deman.
Cité dans un communiqué du département, le ministre des Affaires étrangères a saisi l’occasion pour mettre en valeur les liens entre la Tunisie et la Mauritanie, fondés sur les dénominateurs communs unissant les deux peuples frères, saluant le niveau de coopération entre les deux pays.
Jerandi estime nécessaire de poursuivre la tradition de coordination et de concertation au sujet des dossiers régionaux et internationaux d’intérêt commun, réaffirmant la ferme volonté de la Tunisie d’aller de l’avant sur la voie de la promotion des relations bilatérales à des paliers supérieurs, conformément aux visions et perceptions communes.
À cet égard, il appelle à veiller à une coordination étroite entre les deux pays afin de préparer au mieux les échéances bilatérales à venir, dont en premier lieu la 19e session de la Haute commission mixte tuniso-mauritanienne.
De son côté, le diplomate mauritanien a rappelé les relations de coopération de longue date entre les deux pays frères, formulant le souhait de son pays de les développer davantage et de les élargir à des domaines nouveaux et prometteurs, à la lumière du grand potentiel dont disposent les deux pays.
Source : webmanagercenter.com
5- La Mauritanie et le Mali décident de dynamiser leur coopération militaire
Le général Oumar Diarra, chef d’état-major général des Armées (CEMGA) vient de boucler une mission de plusieurs jours dans la capitale mauritanienne.
À l’issue de plusieurs séances de travail avec les autorités militaires mauritaniennes dont son homologue général de division Moctar Bellah Chaabane et le ministre de la Défense nationale, M. Hanenna Ould Sidi, les deux pays ont décidé de redynamiser leur coopération militaire.
« La Mauritanie et le Mali ont décidé de renforcer leur coopération militaire, surtout sur les frontières conjointes ». C’est ce qui ressort du communiqué final sanctionnant la visite du chef d’État-major malien en Mauritanie.
Le document, signé par les chefs d’États-majors des deux pays, évoque la programmation de certaines activités militaires sur les frontières comme la gestion des patrouilles communes et les échanges de visites entre les commandants des unités militaires.
Le procès-verbal a été signé, côté mauritanien, par le général de division Moctar Bellah Chaabane, et côté malien, par le général Oumar Diara, chef d’État-major des forces maliennes.
Au cours de son séjour en Mauritanie, l’hôte malien a été reçu par le ministre de la Défense nationale et effectué une visite à l’Etat-major de la gendarmerie.
Source : bamada.net