La ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération considère l'adhésion du régime d’Israël à l'Union africaine (UA) comme une offense au texte et à l'esprit de la charte de cette instance. Ce régime n’a donc aucune place dans l’UA.
Naledi Pandor, la ministre des Relations internationales et de la Coopération d’Afrique du Sud, a déclaré dans une interview accordée à Palestine TV : « Nous sommes témoins d’une solidarité la plus forte avec les combats du peuple palestinien en Afrique du Sud et nous sommes très engagés envers la cause palestinienne. Cette solidarité [avec la nation palestinienne] n'est pas seulement limitée à l’Afrique du Sud, mais elle concerne tout le continent africain. »
Ce responsable sud-africain a souligné que son pays s'opposerait fermement à l'aval donné par l'Union africaine à l’octroi du statut d'observateur au régime sioniste.
Elle a déclaré que l'adhésion d’Israël à l'UA était une offense au texte et à l'esprit de la charte de l'Union, qui rejette le colonialisme, les pratiques impérialistes et l'occupation des territoires des pays indépendants.
Selon Mme Pandor, l'approbation de l'accréditation d'Israël auprès de l'UA est une violation des droits de l'homme et un abus de la Charte de l'Union, puisque le régime israélien est la source de tous les problèmes et qu’il ne mérite pas d'être invité en tant que membre observateur.
La ministre sud-africaine a promis que son pays ferait tout son possible pour empêcher le régime sioniste d'obtenir le statut d'observateur ou tout autre poste similaire au sein de l'UA.
Lors de son 35e sommet à Addis-Abeba, la capitale de l'Éthiopie en février dernier, l’UA a reporté la décision unilatérale prise en juin 2021 par le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahmat, d'accorder le statut d'observateur au régime israélien.
Le 18 février, Naledi Pandor avait appelé à une nouvelle régression des relations diplomatiques de son pays avec Israël. Lors de son allocution devant les parlementaires en février dernier, elle avait évoqué l'histoire de la lutte de l'Afrique du Sud. « Les valeurs issues de la lutte contre le racisme et le colonialisme nous conduisent à être une voix pour les opprimés partout dans le monde », a-t-elle souligné.
« Nous étudions les récents rapports sur les droits de l'homme concernant Israël et espérons approcher le cabinet avec une autre proposition d'action directe contre les pratiques d'apartheid bien documentées d'Israël », a-t-elle déclaré.
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