Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a déclaré que la résolution, qui a été rédigée par le Canada et soutenue par les pays européens et Israël, révèle l'hypocrisie de ses parrains.
Il a déclaré que l'utilisation instrumentale d'organismes internationaux pour faire pression sur l'Iran est un exemple effronté d'utilisation des droits de l'homme pour atteindre des objectifs politiques à courte vue. Kanaani a déclaré que les parrains de la résolution font partie des violateurs de tous les principes fondamentaux des droits de l'homme dans le monde. Il a déclaré qu'au lieu d'exprimer une préoccupation hypocrite concernant les droits des Iraniens, ces pays doivent cesser d'héberger des groupes terroristes et ne pas se conformer au terrorisme économique des États-Unis contre la nation iranienne.
Soulignant l’attachement de la RII à la promotion des droits de l’homme et du respect de ses obligations internationales, le porte-parole de la diplomatie iranienne a déclaré que le pays était prêt à s’engager dans un dialogue constructif et une coopération basée sur le respect mutuel et la justice, sans aucune forme de discrimination et de fins politiques, et ce, avec tous les mécanismes internationaux légitimes et les pays intéressés par le renforcement et la protection réelle des droits de l'homme.
La résolution anti-iranienne sur les droits de l’homme du Canada a été approuvée par 80 voix pour, 29 voix contre et 65 abstentions jeudi soir 15 décembre, lors de la réunion de l'Assemblée générale des Nations unies à New York. Ce qui fait un total de 94 pays qui ont désapprouvé cette résolution.
Luc Michel, géopoliticien, intervient sur ce sujet.