La résolution anti-iranienne du Canada, qui est présentée chaque année sous le prétexte des droits de l'homme, a été approuvée jeudi soir à l'Assemblée générale des Nations unies, même si le nombre de pays qui se sont prononcés contre et qui se sont abstenus a été supérieur à celui des pays qui ont voté pour.
La résolution anti-iranienne sur les droits de l’homme du Canada a été approuvée par 80 voix pour, 29 voix contre et 65 abstentions jeudi soir 15 décembre, lors de la réunion de l'Assemblée générale des Nations unies à New York. Ce qui fait un total de 94 pays qui ont désapprouvé cette résolution.
En effet, la Russie, la Chine, Cuba, le Pakistan, l'Inde, les Philippines, la Syrie, le Sri Lanka, l'Indonésie, l'Irak, Oman, le Liban, l'Indonésie, l'Érythrée, la Bolivie, le Zimbabwe, le Turkménistan, le Kirghizistan, la Biélorussie, l'Ouzbékistan, le Kazakhstan, le Tadjikistan et Le Nicaragua ont tous été contre cette décision. Ceci alors que l'Arabie saoudite et le Bahreïn étaient absents à ce vote et que le Venezuela est exclu du droit de vote à l'ONU pour motif de non-paiement de sa cotisation dans les délais impartis.
Cette résolution politique, qui est présentée chaque année par le Canada contre la République islamique d'Iran, est d’abord examinée lors de la réunion de la Troisième Commission de l'Assemblée générale des Nations unies sur la situation des droits de l'homme et les rapports des rapporteurs spéciaux. Cette année la réunion a eu lieu le 16 novembre avec au menu le soutien aux émeutes en Iran.
En réaction, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a affirmé que tout comme cela avait déjà été le cas par le passé, l'approbation de la résolution anti-iranienne à l'Assemblée générale des Nations unies, proposée par le Canada avec le soutien des pays européens et du régime sioniste, reflète en effet l'hypocrisie de ses concepteurs et le manque de légitimité et de crédibilité.
Image: le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani.
Le haut diplomate a accusé les auteurs de la résolution de violer eux-mêmes tous les principes fondamentaux des droits de l’homme, les invitant à mettre fin à leur soutien au terrorisme économique de Washington contre la nation iranienne et à l’hébergement des groupuscules terroristes plutôt qu’à témoigner de la fausse sympathie par rapport aux questions des droits de l’homme en Iran.
Soulignant l’attachement de la RII à la promotion des droits de l’homme et du respect de ses obligations internationales, le porte-parole de la diplomatie iranienne a déclaré que le pays était prêt à s’engager dans un dialogue constructif et une coopération basée sur le respect mutuel et la justice, sans aucune forme de discrimination et de fins politiques, et ce, avec tous les mécanismes internationaux légitimes et les pays intéressés par le renforcement et la protection réelle des droits de l'homme.
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