L'Iran a imposé une série de sanctions à des dizaines de responsables et d'entités de l'Union européenne et britanniques pour leur soutien et leur incitation aux récentes émeutes meurtrières dans le pays ainsi que pour leurs déclarations indiscrètes sur les développements internes de la République islamique d'Iran et leur soutien au terrorisme.
« Le ministère des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran, après l’approbation des autorités compétentes, dans le cadre des législations et des mécanismes de sanctions connexes et la stratégie de coup pour coup, applique des sanctions à un certain nombre d'entités de l'UE et britanniques et des individus pour leur soutien délibéré au terrorisme et aux groupes terroristes, et leur incitation au terrorisme, à la violence et à la haine, qui ont provoqué des émeutes, de la violence, des actes terroristes et des violations des droits de l'homme contre la nation iranienne », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani dans un communiqué publié, lundi 12 décembre.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a également annoncé des sanctions contre dix responsables de l'UE ainsi que cinq institutions, parmi lesquelles Radio Farda - le service en langue persane de Radio Free Europe/Radio Liberty financée par le gouvernement américain, Radio Zamaneh basée à Amsterdam et en langue persane, l’hebdomadaire français Charlie Hebdo, l'officier de liaison allemand auprès de l'état-major interarmées des États-Unis le lieutenant-colonel Michael Trautermann, la députée européenne Hannah Neumann et l'homme politique français, Bernard Kouchner.
Arnaud Develay, juriste international et Luc Michel, géopoliticien, interviennent sur ce sujet.