Récemment, le ministre des Affaires militaires d’Israël a explicitement reconnu les défis croissants du régime de Tel-Aviv dans divers domaines, notamment la sécurité, juste au moment où, une ONG israélienne lève du voile sur la situation économique chaotique de plus d’un quart des foyers sionistes en Palestine occupée. De tout cela, des détracteurs des politiciens israéliens ont conclu qu’Israël était au bord de l’explosion.
Dans son discours, le ministre des Affaires militaires d’Israël a reconnu l’existence des défis et des problèmes de sécurité en Palestine occupée, ainsi que le fossé entre les responsables et les foyers sionistes, qualifiant dans ce sens ces problèmes de « grosse bombe sociale » qui est au bord de l’explosion dans les territoires occupés.
Selon le rapport publié sur le site Web libanais « El-Nashra », le ministre des Affaires militaires du régime sioniste, Benny Gantz, a admis que le régime de Tel-Aviv était confronté à de nombreux défis en termes de sécurité, à l’intérieur et à l’extérieur d’Israël.
Ces dernières années, nous avons constaté une diminution de la volonté des Israéliens de rejoindre l’armée et de faire leur service militaire, a indiqué Gantz.
Gantz a poursuivi : « Nous avons essayé de régler la situation de l’armée ces dernières années, mais le cabinet a arrêté la progression de ce plan pour des raisons politiques et personnelles, et c’est peut-être une occasion historique perdue. »
Le ministre des Affaires militaires d’Israël a également admis que le régime sioniste était une petite partie face aux grands défis, dont le fossé entre les autorités et les foyers sionistes, ainsi que la désertion militaire en masse en Israël, tout ce qui peut devenir la plus grosse « bombe sécuritaire et sociale » à moyen terme en Palestine occupée.
Alors même que le ministre israélien des Affaires militaires admet les problèmes croissants du régime de Tel-Aviv dans divers domaines, notamment la sécurité, une organisation non gouvernementale (ONG) israélienne révèle la situation économique chaotique de plus d’un quart des foyers sionistes en Palestine occupée.
Dans un rapport, L’ONG israélienne « Latet » a révélé que 2 600 000 sionistes vivent dans la pauvreté, dont plus d’un million sont des enfants.
« 830 000 familles (27,7 %) sont en difficulté financière en 2022, alors qu’avant la crise du Covid-19, 690 000 familles (24,1 %) étaient confrontées à ce problème. Cet événement signifie l’ajout de 131 000 familles pauvres israéliennes sionistes au nombre précédemment mentionné, toujours selon le même rapport.
Il est indiqué dans ce rapport qu’un cinquième des familles sionistes (20,1 %) est proche du seuil de pauvreté, alors que ce chiffre n’était que de 14 % avant la pandémie du coronavirus.
Le rapport annonce d’ailleurs que près de 680 000 familles (21,1 %) dans les territoires occupés ne jouissent pas de la sécurité alimentaire, dont 312 000 familles (9,7 %) souffrent d’insécurité alimentaire totale.
Latet divulgue également : “Dans une telle conjoncture, près d’un million d’enfants (34,4 %) sont en insécurité alimentaire.”
Auparavant, le journal économique Demarker avait annoncé dans une critique que la question de la gestion du coût astronomique de la vie dans les territoires occupés était devenue un slogan vide de sens dans la bouche des responsables israéliens.
“Bien que les sondages montrent une grande importance de ce sujet pour les électeurs israéliens, les partis traditionnels ne prêtent aucune attention au coût faramineux de la vie, ou du moins, cela ne constitue pas la priorité de leurs programmes”, indique Demarker.
Le média israélien reconnaît que les politiciens n’ont pratiquement pas de solution pour ce problème.
